Enquête sur la crucifixion du Christ 6/6

Les racines mithriacistes de la crucifixion et de la rédemption
http://www.rationalisme.org/french/cascioli_jesus.htm#foot18
Le culte de Mithra bien antérieur à Jésus de deux millénaires, va servir à l'élaboration de la christologie du pagano-christianisme. En effet, Jésus n'a pas selon les évangiles canoniques affirmé une seule fois être fils de dieu, ni prétendu à la divinité de sa bouche... Mieux, l'usage des termes fils de dieu des quatre évangélistes est aléatoire, et on peut le gommer totalement en sélectionnant les récits de toutes les scènes de la carrière de Jésus dans les quatre évangiles. Ce qui est la preuve que jusqu'à la fin du second siècle, cet usage était encore stylistique et symbolique, et ne constitue pas un reflet véritable des événements historiques. Les judéo-chrétiens lutteront durement contre cet usage qui constitue un blasphème selon le judaïsme.
Mithra et la christologie
La christologie va appliquer les croyances mithraïstes dans les détails pour Jésus.
- Mithra est né le 25 décembre, d'une vierge, dans une caverne.
- Il est nommé fils de dieu, agneau de dieu et sauveur.
- Il efface les péchés du monde.
- Il meurt, est enterré dans une caverne et revient à la vie.
Persécution des judéo-chrétiens et anathèmes
Les romains vont adapter les croyances mithraïste tels quels à Jésus, nommer cela christologie, et condamner par anathème tout chrétien ne se pliant pas à cette hérésie flagrante. Les judéo-chrétiens et les écrits des vrais apôtres seront chassés et détruits progressivement étant accusés d'hérésie.
Le culte d'Horus et le Jésus païen ressuscité d'entre les morts
Les histoires de Jésus et d'Horus sont très semblables, le mythe d'Horus ayant contribué de surcroît à la désignation de Jésus comme le Christ. Les légendes autour d'Horus sont vieilles de plusieurs milliers d'années, et il partage les traits suivants avec Jésus : Horus naquit d'une vierge un 25 décembre. Il eut 12 compagnons ou disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il était désigné comme la voie, la vérité, la lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le bon berger, et troisième personne de la trinité divine (Osiris-Isis-Horus). Il faisait des miracles, et éleva un homme, El-Azar-us, d'entre les morts. L'épithète personnelle d'Horus était "Iusa", "le fils jamais procréé" de "Ptah," le "père" - Churchward, op. cit., p. 365. Cf. aussi le livre Votre Église ne veut pas que vous lisiez, pp. 15-16. Horus était encore désigné comme "le KRST," ou "Oint," longtemps avant que les chrétiens n'en aient reproduit l'appellation - Churchward, ibid., p. 397. Cf. également : Le Livre égyptien des morts, par Massey, pp. 13 et 64. Matériellement, à Rome dans les catacombes on peut encore contempler des images d'Horus-enfant porté par Isis, sa mère vierge, la "Madonne et l'enfant" originels - Churchward, ibid., p. 366. - Osiris La légende d'Osiris est multiforme. Ce dieu défunt est le souverain-juge qui préside le tribunal au jugement dernier (scène de la pesée de l'âme ou psychostase) comme l'est Jésus sur le tympan des cathédrales et de certaines basiliques ; Thot sert de médiateur au Tribunal de Dieu comme Jésus. En bien des points, la religion égyptienne a inspiré les religions juive et chrétienne, de la Genèse à l'Apocalypse. On y trouve des concepts analogues, la même morale, la confession, le rituel de purification par ablutions et celui du pain et du vin consacrés... issu du courant ésotérique osirien, le christianisme vulgarisé et figé en dogmes a perdu de sa vitalité - Livre des morts des anciens égyptiens, Kolpaktchy, éd. Omnium Littéraire.
Jésus était VIVANT, et non mort en descendant de la croix (sic). De même que Jésus se qualifiait clairement de fils de l'homme et n'a jamais prétendu de sa bouche à la divinité. La lecture des événements par les faits apportés épuré des commentaires permet de réaliser une étude neutre des mêmes événements. D'ailleurs, les judéo-chrétiens ont longtemps rejeté la notion de fils unique, engendré... La prédominance des pagano-chrétiens et les nombreux anathèmes a détruit les écrits des vrais apôtres et seuls des écrits plus tardifs ont traversé les mailles du filet des anathèmes... Le Coran se situe dans la lignée judéo-chrétienne du paléo-christianisme, et donc du judaïsme antique. Les sources qualifiées d'apocryphes qui rejoignent le Coran datent de la même époque que les écrits canonisés à partir de 170.
Les pères de l'Eglise ont puisé dans les mêmes écrits jusqu'à ce que ces écrits soient finalement cachés et qualifiés d'apocryphes. La paléographie montre que le Coran refait un nouveau canon, et fait une lecture neuve des mêmes sources. Ainsi, Jésus est dit avoir survécu à la crucifixion, et cela est conforme à la lecture critique des écrits disponibles, à condition de ne pas se focaliser sur les commentaires personnels des auteurs de ces témoignages divers...
Michael Marx, islamologue allemand, soutient dans "Le monde de la Bible n 195", décembre 2010, pp.33-35, dans l'article "Quel discours coranique sur Jésus", que ce passage du Coran mérite une recherche plus approfondie. La comparaison avec la secte de Basilide d'Alexandrie est tardive, le Coran ne parle pas de sosie mais de simulacre. Il ne dit pas que Jésus n'a pas été crucifié du tout, mais que c'était un faux-semblant (sic).
Les sacrifices visaient en effet l'absolution des péchés du peuple d'Israël. D'où l'importance du Temple de Jérusalem. Jésus n'a pas versé son propre sang pour en finir avec les sacrifices, puisqu'il a précisé ne pas être venu pour abolir la Loi, mais pour l'accomplir. Mais après la trahison, le temple a été détruit, et de fait certains chrétiens ont inventé cette doctrine du sacrifice propre du Messie pour abolir les sacrifices. Jésus ou les apôtres n'ont jamais prétendu pareille chose, c'est une doctrine tardive élaborée sur mesure après le départ de Jésus.
Jurgen Moltmann dans son livre « The Crucified God » : « La mort de Jésus sur la croix est le cœur de toute la théologie chrétienne ; Toutes les déclarations chrétiennes concernant Dieu, la création, le péché et la mort ont leur point central dans la crucifixion du Christ. Toutes les déclarations chrétiennes sur l'histoire, au sujet de l'église, de la foi et la sanctification, de l'avenir et l’espoir proviennent de la crucifixion du Christ ». Cela est également confirmé par Paul dans 1 Corinthiens 15 :14 : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. »
Et si Jésus était parti au Cachemire en se réveillant de la caverne ?
La disparition de Jésus a ainsi alimenté beaucoup de légendes dont celle de la résurrection de la rédemption et du lever du péché originel... Mais sa disparition est un fait, à moins de se résilier à penser qu'il n'a jamais existé ?
Les détails de la condamnation de Jésus
Quelles ont été les dernières paroles de Jésus sur la croix ? Cette question est loin d'être anodine, puisque les témoignages sur les événements de la crucifixion nous permettront de reconstituer les événements qui se sont déroulés lors de la condamnation de Jésus à la crucifixion.
Le couronnement d'épines
Ce passage essentiel ne figure pas chez Luc, étrange pour un événement aussi choquant pour un chrétien.
Qui porte la croix
(Mathieu, 27:32) : C'est Simon de Cyrène qui est requis pour porter la croix. Or, chez (Jean, 19:17), c'est Jésus lui-même qui est sensé porter la croix.
Est-ce que Jésus parle sur le chemin
Trois évangélistes montrent Jésus silencieux sur le chemin de la croix, or, Luc lui fait faire des remontrances. Qui comme par enchantement correspondent à des passages bibliques...
Les brigands condamnés avec Jésus
(Luc, 23:39-43) : fait d'un des larrons un homme juste. Or, (Mathieu, 27:44) : fait insulter Jésus par les deux larrons. Tandis que Jean fait crucifier Jésus seul.
Les dernières paroles de Jésus
Selon Jean, Jésus a juste dit : « Tout est consommé. » Selon Luc, il aurait dit : « Père en tes mains je remets mon esprit. » Mathieu, lui fait dire : « Elie, Elie, pourquoi m'as-tu abandonné », et Marc : « Mon dieu, Mon dieu, pourquoi m'as-tu abandonné. » Ce dernier passage est un emprunt textuel des psaumes 22:1-3, dont le verset 23 décrit un partage d'habits par un tirage au sort, qui sera recopiée pour la scène de la crucifixion.
Point de vue clinique et médical
La réalité est qu'un homme crucifié, et qui plus est à cette hauteur ne pourrait physiologiquement pas parler, et encore moins crier comme le prétendent les évangiles. Car une telle suspension pendant trois heures rendrait même sa respiration très difficile. Or, le fait qu'une chose qualifiée d'eau coule en même temps que du sang lorsque le centurion enfonce son javelot entre ses côtes, témoigne que ce geste visant à le tuer, a atteint les poumons juste à côté, et a dû libérer de la pression accumulée par le plasma, au terme d’une dure souffrance, autour de ses poumons et lui permettre de respirer et survivre.
Pour faire au plus simple, le centurion aurait dû viser le cœur par le ventre, sans toucher les côtes... Pour atteindre le cœur à travers les côtes à plus de deux mètres de haut, il faudrait un géant piquant horizontalement depuis le côté. Rater son coup étant peu probable d'expérience, les romains brisaient ensuite les jambes pour s'assurer de la mort. Or, les jambes de Jésus ne seront pas brisées.
Conclusions
Aucun des détails de la scène de la condamnation ne fait l'unanimité, et les évangélistes se sont appuyés sur des prophéties bibliques pour rendre cela plus palpitant. Or, les passages empruntés varient d'un évangéliste à un autre.
Les évangélistes ne sont pas des témoins directs. Ainsi, Jean fait dire à Jésus « Tout est consommé » et donne l'âme. Pour Mathieu lui fait dire « Eli, Eli, lema sabachthani » et Jésus pousse un grand cri et meurt : (Mt.26:46-51). Marc lui fait dire quant à lui : « Eloi, Eloi lema sabachthani » avant le grand cri et de mourir, troisième version : (Mc, 15:34-37). Luc, pour sa part, enregistre ses propos : « Père, en tes mains je remets mon esprit » sans émettre de cri et meurt : (Lc, 23:46). Cela prouve que ces descriptions ne sont pas des témoignages directs, mais de la prose tardive. On a quatre évangiles et quatre versions divergentes. Si un juge neutre se fondait sur ces témoignages pour décider de la culpabilité des Juifs dans cette prétendue mort, il devrait rejeter la requête, car elle est semée de contradictions.
Identité de Jean l'Évangéliste
Selon de nombreux historiens et exégètes, Jean l'évangéliste et Jean l'apôtre sont deux personnages distincts. Parmi eux, on peut citer : Oscar Cullmann, François Le Quéré, Joseph A. Grassi, James H. Charlesworth, Xavier Léon Dufour, etc. Les partisans de la distinction entre Jean l'évangéliste et Jean, fils de Zébédée, font ainsi valoir une série d'arguments. Un texte aussi imprégné de liturgie sacerdotale, considéré comme le plus théologique des évangiles, aurait difficilement pu sortir de la plume du modeste fils d'un patron pêcheur de Galilée qui réparait les filets de son père.
Polycrate, évêque d'Éphèse au IIe siècle précise qu'il fut « hiéreus [prêtre] et [à ce titre] a porté le pétalon [la lame d'or], témoin et didaskale [enseignant] ». Jean, selon ce témoignage, aurait été un homme de Jérusalem, membre de la haute aristocratie juive de la ville. Le pétalon (le tsits, la fleur ou lame d'or) était l'insigne sacerdotal porté sur la poitrine par le grand prêtre au temps de l'Exode, mais dont l'usage, semble-t-il s'était étendu à certains membres des familles ayant donné des grands prêtres. Jean l'évangéliste aurait été un membre de l'aristocratie religieuse de Jérusalem, un prêtre de très haut rang, pétri de théologie juive. Il habitait Jérusalem, et c'est vraisemblablement dans sa maison qu'eut lieu la Cène, tandis que Jean fils de Zébédée, comme son frère Jacques, était pêcheur, de basse extraction, et certainement illettré. D'autres témoignages, ceux d'Irénée, de Papias, d'Eusèbe de Césarée, confirment cette identité. Dans ses deuxième et troisième épîtres, l'auteur de l'évangile se présente comme l'ancien, le presbytre, c'est-à-dire l'un des membres de la première génération apostolique ne faisant pas partie des Douze.
Dans l'évangile de Jean, on ne trouve pas les principaux épisodes auxquels le fils de Zébédée a été associé, comme la résurrection de la fille de Jaïre ou la Transfiguration. Sa description du ministère galiléen est sommaire : il connaît mal la géographie de cette contrée, ignore le nom des bourgades du pourtour du lac de Génésareth, étonnant pour un pécheur de Capharnaüm.
L'analyse interne du quatrième évangile largement centré sur Jérusalem, montre que son auteur en était un familier, ce qui ne pouvait être le cas du fils de Zébédée. Il évoque la piscine de Béthseda, de celle de Siloé, du portique de Salomon, du pavement de pierre du prétoire romain... Ce juif pieux, a une très bonne compréhension du judaïsme de son temps, il est connu grand prêtre Hanne connaît Malchus à qui Pierre tranche le lobe de l'oreille et le frère de celui-là, qui interpelle Pierre ; il connaît la gardienne du palais qui sur un simple mot les laisse entrer tous les deux.
Aucun des premiers pères de l'Église ne dit que Jean l'évangéliste est le fils de Zébédée. Les évangiles de Matthieu et Marc rapportent que Jésus avaient prévenu les fils de Zébédée seraient tous deux associés à la Passion. Vraisemblablement, au moment où ces évangiles ont été diffusés, dans les années 62 et 63, ces deux personnages étaient déjà morts, et c'est sans doute leur martyr qui remit en mémoire l'annonce prophétique de Jésus à leur sujet.
Source : wikipédia.
L'évangéliste est tout au plus peut-être un disciple tardif de Jésus influencé par Paul, dont l'écrit original perdu a manifestement subi de nombreuses retouches.
Par : Karim Zentici