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3 avril 2018 2 03 /04 /avril /2018 11:14

L’échec de Darwin et de ses émules

(Partie 2)

 

Annexe

 

« Si l’on pouvait montrer qu’un organisme complexe existe, sans être l’aboutissement d’un succession de nombreuses et infimes modifications, ma théorie s’effondrerait totalement. » Darwin. C'est maintenant chose faites grâce à l’ADN.

 

La théorie de l’évolution de Darwin, qui à la base n’était, comme son nom l’indique, qu’une théorie, fait encore office de nos jours de véritable bible que peu remettent en question sans s’attirer les foudres des âmes bien pensantes environnantes.
Emettre des doutes sur cette théorie, c’est un peu comme si on avouait appartenir à quelque secte de mauvaise réputation. Pourtant, le fondement même de la science, et là je parle de la véritable essence de la science, c’est l’observation objective des faits. Et pour cela, il est important de ne jamais préjuger de la vérité, mais envisager toutes les solutions possibles. Pour entamer une démarche scientifique, il faut avoir l’esprit ouvert.[1]
Pour avancer en science, il faut déconstruire les dogmes. Souvent, paralysés par des théories construites a priori, et même en disposant des nouveaux outils qui permettraient de s'en libérer, nous avons intellectuellement du mal à sauter le pas.[2] 

 

Être un scientifique n'est pas nécessairement un avantage lorsqu'on traite d'un sujet aussi large que l'évolution, qui recouvre plusieurs disciplines scientifiques et fait appel à des questions philosophiques.

 

Or, lorsqu'on analyse les soi-disant «preuves» avancées par les darwinistes à l'appui de leur doctrine avec la rigueur logique dont le Prof. Johnson fait montre tout au long de son enquête qu’il a consacrée sur le sujet, on se rend compte que celles-ci se réduisent à peu de choses, pour ne pas dire à rien du tout. Car aucune d'entre elles « ne fournit de raison convaincante pour croire que la sélection naturelle puisse produire de nouvelles espèces, de nouveaux organes et autres changements majeurs, ni même des changements mineurs permanents » (p. 41).

 

Le tour de passe-passe des évolutionnistes consiste alors à jouer sur le concept «élastique» d'évolution, en glissant subrepticement de la micro-évolution à la macro-évolution.[3]

« le sujet de discorde n'est pas de savoir si la micro-évolution existe vraiment, mais si elle prouve la macro-évolution, c'est-à-dire si elle peut nous apprendre quelque chose d'important sur les processus responsables de la création des oiseaux, des insectes et des arbres, bref, sur l'origine des espèces. Gould lui-même a écrit que les premières étapes vers la macro-évolution (la spéciation) demandent beaucoup plus que l'accumulation des micro-mutations » (pp. 96-97). 

 

Les documents fossiles, loin de confirmer l'hypothèse de l'évolution, indiquent plutôt l'apparition soudaine et la stabilité des espèces, c'est-à-dire le contraire de ce que prédisait la théorie darwinienne. Quant aux découvertes relativement récentes de la biologie moléculaire, elles ont seulement révélé « que les molécules elles-mêmes sont des machineries complexes qui demandent la coopération de nombreuses parties complexes pour accomplir leur fonction » (p. 140). Or chaque nouvelle découverte d'un niveau de complexité supplémentaire ne fait qu'aggraver les « difficultés à expliquer comment des structures vivantes ont pu évoluer par mutation et sélection » {ibid.).

 

Le Prof. Johnson rappelle que Karl Popper avait déjà remarqué que le darwinisme n'est pas une théorie scientifique, puisqu'il ne répond pas au célèbre critère poppérien de la réfutabilité (c'est-à-dire de la mise à l'épreuve par l'expérience) et que « la sélection naturelle est une explication fourre-tout qui peut rendre compte de tout, et donc qui n'explique rien » (p. 33). De fait, si l'on examine de près, à la lumière des règles de Popper, L'origine des espèces de Darwin, que celui-ci décrivait lui-même comme « un long argument unique », on s'aperçoit que ledit argument « était surtout que la thèse des ancêtres communs était tellement séduisante d'un point de vue logique qu'il était inutile de l'éprouver empiriquement par des tests susceptibles de la mettre en défaut. Parce que Darwin ne proposa pas de tests expérimentaux risqués, sa science est partie sur de mauvaises bases. [...] Le concept darwinien central, qui fut appelé plus tard le "fait de l'évolution", à savoir la descendance avec modification, était donc protégé d'emblée, de toute mise à l'épreuve empirique » (p. 204).

 

Au terme de sa longue et minutieuse enquête, notre auteur peut alors prononcer son verdict : n'en déplaise à ses multiples sectateurs, le darwinisme n'est pas une science, mais bien, comme le marxisme et le freudisme, une pseudo-science, c'est-à-dire une croyance, une foi, une religion même, avec ses dogmes, ses prêtres, ses évangélisateurs ; ou, plus exactement, c'est une pseudo-religion, puisque c'est une religion sans Dieu, une religion athée, disons même que c'est la religion par excellence de l'athéisme contemporain, car c'est la religion du matérialisme ou du naturalisme scientifique, lequel « assume que tout le règne naturel est un système clos de causes et d'effets matériels qui ne peuvent pas être influencés de "l'extérieur", c'est-à-dire, dans le sens originel du terme, par une réalité transcendante » (p. 161).

 

Le darwinisme a « ses propres objectifs éthiques, et son propre plan de salut par l'ingénierie sociale et génétique » (p. 206). Et l'A. de citer, en guise d'illustration, les propos tenus en 1959 par un des plus célèbres néo-darwiniens du xxe siècle, Julian Huxley (lui-même petit-fils d'un darwinien non moins illustre, Thomas Huxley), lors du congrès de Chicago célébrant le centenaire de la parution de L'origine des espèces : « Dans le schéma de pensée évolutionniste, il n'y a plus de besoin, et il n'y a plus de place, pour le surnaturel. La terre n'a pas été créée, elle a évolué. De même pour les animaux et les plantes qui la peuplent, y compris nous les humains, esprits et âmes aussi bien que cerveaux et corps. Il en va de même pour la religion... Finalement, la vision évolutionniste nous permet de discerner, même incomplètement, les grandes lignes de la nouvelle religion qui, nous pouvons en être sûrs, apparaîtra pour servir les besoins de la nouvelle ère » (cité, p. 206).

 

En fin de compte, la lecture du livre de Philip E. Johnson renforce l'impression que le conflit intellectuel et spirituel majeur du xxie siècle sera bien celui entre la religion « ancienne » (pour parler comme Huxley) et la nouvelle foi qu'est l'évolutionnisme.[4]

 

 

[3] Plus généralement, au-delà de la notion d'espèce, il est surtout impossible d'identifier ce qui relève de la micro-évolution par rapport à ce qui relève de la macro-évolution. 

Quelle est la différence entre ces deux notions ? 

La micro-évolution comprend l'ensemble des mécanismes aboutissant à l'apparition de nouvelles variétés ou races au sein d'une espèce donnée ou de l'ensemble des individus physiologiquement interféconds. 

La macro-évolution comprend l'ensemble des mécanismes hypothétiques aboutissant à l'apparition de nouvelles espèces vraies, c'est-à-dire biologiques, au-delà de la barrière reproductive et des différents plans d'organisation. Elle conduit aux divers familles, ordres, etc. 

https://www.alterinfo.net/Darwin-le-Dogme-prend-l-eau-L-HOMME-C-EST-QUOI-AU-JUSTE_a42230.html

 

 

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30 mars 2018 5 30 /03 /mars /2018 12:34

L’échec de Darwin et de ses émules

(Partie 1)

Le propre des faux principes, selon la formule de Philippe Plancard d'Assac, est qu' "ils portent en eux les germes de leur autodestruction".

 

« Souvent les gens ne veulent pas voir ou entendre la vérité parce qu'ils ne veulent pas que leurs illusions soient détruites. »

    Friedrich Nietzsche

« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »

« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé. »

A. Einstein

 

Opposer religion et évolution mise au crédit de la science objective revient à jouer le jeu des athées mus par une croyance ancrée qui ne dit pas son nom ! Le premier postulat à établir dans l'échange avec un athée est de lui faire admettre qu'il défend une croyance !

 

Je ne suis pas biologiste, mais il n’est pas besoin de l’être pour discréditer la théorie de l’évolution tant cela coule de source, c’est comme démontrer scientifiquement que le soleil se lève tous les matins, j’en suis incapable !

 

Le darwinisme s’inscrit en réaction à l’obscurantisme de l’Église et du despotisme de la monarchie, dans un climat d’émancipation du pouvoir financier qui entraina celui des mœurs sous l’impulsion de l’Humanisme à l’origine du protestantisme et des différentes révolutions ayant écumé l’Occident. Fort de sa position dominante, l’évolutionnisme rejette toute référence aux textes sacrés chrétiens et à l’intervention de la Providence pour expliquer tout phénomène qui passe à la loupe de l’observation scientifique. C’est la revanche de l’ancien opprimé qui va se placer à l’extrême opposé de son vieil oppresseur. L’ère du matérialisme à outrance occulte toute dimension métaphysique, quitte à s’automutiler, voire à  tricher, selon le principe machiavélique, la fin justifie les moyens.

 

Ainsi, pour assoir son hégémonie, les tenants de la science moderne partent du postulat que seul le fait observable est pris en compte dans l’étude d’un phénomène quelconque. Aussi ancienne soit-elle, toute croyance préconçue (comprendre qui émane des religions) est donc éliminée d’office, sans même l’envisager comme une hypothèse même à caractère faible. Après tout, pourquoi pas, sauf qu’il faut rester cohérent avec ce principe, et l’assumer jusqu’au bout. Donc, nous devons distinguer dans l’étude d’un phénomène entre ce qui relève de l’observation objective et ce qui relève de l’interprétation, qui, même plausible, reste aléatoire, jusqu’à preuve du contraire.

 

Ainsi, la science moderne reconnait ce qu’on appelle une microévolution (intra-espèce). Après, je laisse aux clercs le soin de débattre de ces considérations annexes, de manière purement scolastique, sur la limite, souvent poreuse, entre micro et macro évolution (que j’appelle transformisme), et sur les définitions des termes à l’image de « espèce », « race », etc. Ce n’est pas mon propos, surtout ce que je ne suis pas habilité à le faire. D’ailleurs, et cela tombe bien, cela ne change rien au problème de fond, malgré les enjeux éventuels qui règnent derrière ces polémiques. Entre parenthèses, dans ce genre de débat, on peut défendre une idée fausse avec l’intelligence de trouver des failles dans l’argumentaire de l’adversaire, notamment sur la forme. Il est tout à fait possible d’avoir raison tout en étant incapable de défendre correctement sa cause. Bien que l’adversaire en abuse et appuie là où cela fait mal, et là où il a encore pied, ce n’est en définitive qu’un pavé de plus jeté dans la mare aux poissons noyés à coups de poudres aux yeux. Ces procédés ne dupent que les crédules ou les adversaires en présence qui s’enferment dans un protocole mutuel, et qui n’a d’autre effet que de gagner du terrain dans le camp ennemi. C’est de bonne guerre !

 

Nous concédons donc aux évolutionnistes l’existence d’une microévolution, et aussi loin qu’ils poussent la limite de ce phénomène, aucune observation sérieuse ne corrobore l’extrapolation qu’ils font pour l’étendre à la macroévolution et justifier donc le transformisme inter-espèce.[1] Les seuls arguments qu’ils ont en mains sont l’interprétation, la spéculation, l’extrapolation, et l’analogie hasardeuse qui, faute de preuves, restent au stade de… la croyance. Charité ordonnée commence par soi-même, l’hôpital se moque cruellement de la charité, et force est de constater que celle-ci fait preuve d’une grande générosité ! Darwin invalidait les religions fondées sur des croyances, alors que sa théorie l’est tout autant.

 

Il s’en prend à une croyance répandue depuis l’Antiquité, indépendamment de savoir si on y donne foi ou non, voire si elle est juste ou non, à laquelle il substitue une autre croyance qui est bien plus récente, et, tenez-vous, sous le couvert de la science. Et là, nous nous intéressons qu’à un aspect de cette théorie. Nous faisons fi de la génération spontanée qui serait à l’origine de la vie, et que nos illuminés reprochent volontiers aux catholiques imprégnés de la pensée d’Aristote, avec l’arrogance des doctes qui sied à leur statut ! Sans parler non plus du fameux et farfelu « chainon manquant » ou du facteur « hasard » qu’ils brandissent paradoxalement comme un outil scientifique pour justement occulter une invention intelligente. D’ailleurs, les néo-darwinistes se complaisent de la théorie de leur mentor sous le prétexte fallacieux qu’il n’y a rien de mieux pour la remplacer. Ils oublient, ou font semblant d’oublier, que grâce aux avancées technologiques qui ont permit d’exploiter la piste ADN, une nouvelle école de penser se dessine avec pour cheval de bataille, l’information, qui, avec l’énergie et la matière – en vogue au 19ième siècle –, composent désormais le socle de la connaissance postindustrielle.

 

À l’ère de l’information (ADN), à l’orée du 3ième millénaire qui sera religieux ou qui ne sera pas, la science revient aux fondamentaux, soit la prise en compte dans les phénomènes liés à la nature d’un facteur extérieur, une intelligence supérieure, peu importe qu’on l’appelle Dieu ou non, un véritable tabou dans les milieux scientifiques. Dans tous les cas, ce constat porte un coup fatal au leurre darwiniste. C’est juste une question de temps pour que l’Humanité ouvre totalement les yeux sur cette imposture qui ne dit pas son nom. La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu'il n'existe pas ! Darwin avait observé une certaine sélection naturelle sur laquelle il fonda sa théorie. Il ne savait pas à son époque qu’il ne s’agissait que des effets d’un iceberg ayant caché sous les eaux un phénomène éminemment plus complexe. Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde son doigt. Je sais que je ne sais pas, disait Socrate. Humble, un savant digne de ce nom, fait, au minimum, profil bas. L’homme est vraiment imbu de sa petitesse, noyé qu’il est au beau milieu d’une mer sans rivage !

 

À suivre…

 

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

 

 

[1] Pour sortir par la grande porte de cet imbroglio sémantique dans lequel veulent nous entrainer les évolutionnistes, nous disons que le transformisme est le passage d’un groupe bien défini d’êtres vivants vers un autre groupe bien défini. Nos affabulateurs qui présentent une généalogie commune à tous ces groupes, imaginent la mutation fantaisiste du poisson au reptile, du reptile à l’oiseau, du singe à l’homme, rien que cela. Selon les termes du propagandiste nazi Goebbels, plus le mensonge est gros plus il passe.

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26 février 2018 1 26 /02 /février /2018 05:19

Parallèle entre l’hérésie chrétienne et musulmane

 

« Qui imite un peuple compte dans ses rangs. » [Rapporté par Ahmed (n° 5114), et  Abû Dâwûd (n° 4031), selon ‘Abd Allah ibn ‘Omar – qu’Allah les agrée son père et lui –.] Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya explique que ce texte renferme implicitement l’interdiction de ressembler aux non-musulmans, bien que si l’on s’en tient à son sens littéral, il va beaucoup plus loin. Il exprime en effet qu’une telle initiative voue (ou amène ndt.) à la mécréance. [Voir : iqtidhâ e-sirât el mustaqîm (1/83).]

 

D’après ‘Abd Allah ibn ‘Amr, le Messager d’Allah (r) a dit : « Vous allez suivre les usages des enfants d’Israël empan par empan ; même si l’un d’entre eux avait des relations avec sa mère en public, il y en aurait parmi vous pour l’imiter. Les Juifs se sont divisés en soixante et onze sectes, tandis que les chrétiens se sont divisés en soixante douze sectes. Quant à cette communauté, elle va se diviser en soixante-treize sectes ; toutes sont vouées à l’Enfer à l’exception d’une seule.

  • Laquelle Messager d’Allah, demandèrent son assemblée ?
  • C’est la voie sur laquelle nous sommes mes Compagnons et moi. »[1]

 

Selon une version : « Vous allez suivre les usages des enfants d’Israël en marchant sur leurs pas jusque dans le trou d’un gros lézard du désert.

  • Cher Messager d’Allah, nous sommes-nous interrogés, seraient-ce les Juifs et les chrétiens ?
  • Qui d’autres, a-t-il confirmé. »[2]

 

Certains Juifs sont à l’origine de la franc-maçonnerie qui a infiltré le protestantisme pour détruire le catholicisme de la même manière que, chez les musulmans, certains Juifs sont à l’origine de l’ésotérisme fatimide qui a infiltré le chiisme pour détruire le sunnisme. Par ailleurs, les conjurés parmi les Juifs et les penseurs-libres ont infiltré deux autres domaines : le soufisme dont la dérive ultra donnera la gnostique qui se manifeste à travers le monisme panthéisme, et la théologie spéculative. Chez les chrétiens, ces mêmes conjurés ont infiltrés le protestantisme, nous l’avons vu, mais aussi la mystique, et la scolastique.

 

Les théologiens du kalâm, les scolastiques, les penseurs libres, et les gnostiques (franc-maçons et fatimides) se réfèrent tous à la logique néo-platonicienne, aristotélicienne, ou péripatéticienne, mais, pour les uns en vue d’établir le monothéisme, avec sa version dégradé de la Trinité chez les chrétiens, et pour les autres en vue de justifier leur déisme.

 

La scolastique va rivaliser avec la franc-maçonnerie, de la même manière que la théologie spéculative va rivaliser avec les libres-penseurs affiliés à l’islam, et le gnosticisme fatimide. En opposition au déterminisme de leurs opposants idéologiques, les rationalistes musulmans, qui intègrent l’ensemble de la théologie spéculative, adhèrent au libre-arbitre que l’on retrouve chez les protestants et les franc-maçons ; cette perception extensive du livre-arbitre accouchera des courants de pensée modernes tels que l’humanisme qui débouchera sur le libéralisme et le libertinage ; la trilogie maçonnique : liberté, égalité, fraternité n’en est qu’une manifestation.

 

À l’époque moderne, dans les pas des sociétés européennes, les mouvements islamiques d’émancipation s’imaginent à l’étape de « Renaissance » qui devrait aboutir sur le siècle des Lumières (maçonniques) sous le couvert de la religion.

 

Aujourd’hui, pour lutter contre le wahhabisme (même s’il utilise l’un de ses dérivés au service du « terrorisme »), l’Occident, à l’image de la France, encourage le soufisme – qui représenterait l’islam traditionnel incarné par la Mosquée de Paris issue de l’ère colonialiste – le néo-rationalisme avec son représentant déchu, l’internationaliste Tarik Ramadan à qui Juda vient d’offrir un baiser, et, peut-être de façon plus sournoise, le chiisme révolutionnaire. Il s’agit de remodeler le paysage islamique français en distribuant de nouvelles cartes au gré d’une conjoncture changeante.

 

Annexe

 

« On donne ce nom d’Illuminés à ces hommes coupables qui osèrent de nos jours concevoir et même organiser en Allemagne, par la plus criminelle association, l’affreux projet d’éteindre en Europe le christianisme et la souveraineté. »

Joseph de Maistre

 

Voir : http://www.liberius.net/livres/La_Revolution_preparee_par_la_franc-maconnerie_000000318.pdf

 

Maréchal Lyautey tout français doit lire ce livre

 

Du fond de sa prison, Jacques Molay aurait déjà créé quatre loges-mères : pour l'Orient, tapies ; pour l'Occident, Edimbourg ; pour le Nord, Stockholm, et pour le Midi, Paris (Tomb. de J. Molay, p. a3). Aussitôt après la mort du Grand-Maître, les quatre Loges s'organisent et tous les membres y prêtent serment : a d'exterminer tous les rois et la race des Capétiens, de détruire la puissance du pape, de prêcher la liberté des peuples et de fonder une République Universelle. (id., p. 26)

 

Il y a encore des catholiques libéraux qui se laissent piper par les formules maçonniques. Ils se réclament de la déclaration des droits de l'homme.

 

La Révolution, je le répète, est détestable en tout ; elle l'est dans ses excès sanglants, mais elle l’est beaucoup plus dans ses principes, à commencer par les immortels principes de 89.

 

Sous sa phraséologie pédantesque, la déclaration des droits de l'homme est antichrétienne et par suite antisociale. Elle ignore les droits de Dieu ; elle prétend ouvrir l'ère de la justice et de la vérité, comme si l'Évangile n'existait pas ; elle s'inspire du Contrat social qui est une insanité ; elle n'admet pas d'autre autorité que celle qui émane de la nation et par là même rejette celle de l'Église.

En réalité, la Révolution, contrairement à la thèse libérale, fut dirigée beaucoup plus contre la religion que contre la monarchie. Elle n'attaqua la monarchie que parce que celle-ci était catholique, et pour se faire la main en vue d'une guerre plus formidable contre le christianisme. Les abus de l'ancien régime ne furent pour elle qu'un prétexte. Elle en voulait à Dieu. Elle a été le grand frémissement luciférien, prédit dans l'Écriture, contre le Seigneur et contre son Christ.

 

STÉPHEN COUBÉ

« L'histoire est le plus souvent un complot contre la vérité. »

 

« La Révolution est satanique », avait dit, le premier, Joseph de Maistre.

 

http://www.liberius.net/livres/La_Revolution_preparee_par_la_franc-maconnerie_000000318.pdf

 

https://archive.org/stream/lafrancmaconner00talm#page/94/mode/2up

 

Disciples de J.-J. Rousseau, les Conventionnels de 1792 donnèrent pour fondement au nouvel édifice ce principe, que l'homme est bon par nature ; là-dessus, ils élevèrent la trilogie maçonnique : liberté, égalité, fraternité. Liberté à tous et pour tout, puisqu'il n'y en l'homme que de bons instincts ; égalité, parce que, également bons, les hommes ont des droits égaux en tout ; fraternité, ou rupture de toutes les barrières entre individus, familles, nations, pour laisser le genre humain s'embrasser dans une République universelle.

 

Pie IX, en 1849 : « La Révolution est inspirée par Satan lui-même ; son but est de détruire de fond en comble l'édifice du christianisme, et de reconstruire sur ses ruines l'ordre social du paganisme. »

 

Léon XIII : « Le dessein suprême de la franc-maçonnerie est de RUINER DE FOND EN COMBLE toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes, ET DE LUI EN SURSTITUER UNE NOUVELLE façonnée à son idée, et dont les principes fondamentaux et les lois sont empruntés au NATURALISME » Encyclique du 20 avril 1884.

 

Le secret de la Franc-Maçonnerie consiste en ceci : Tous les hommes sont égaux et libres, tous les hommes sont frères. »

 

Dans son récent ouvrage, M. Gustave Bord confirme cette manière de voir. D'après lui aussi, la première suggestion lancée dans le monde par la Franc-Maçonnerie pour préparer les voies à la Jérusalem de nouvel ordre, le Temple que les francs-maçons veulent élever sur les ruines de la civilisation chrétienne, ce fut l'idée d'égalité.

 

L’égalité parfaite ne doit se trouver que dans la liberté totale, dans l'indépendance de chacun, à l'égard de tous, après la rupture définitive des liens sociaux. Plus de maître, plus de magistrats, plus de pontifes ni de souverains ; tous égaux sous le niveau maçonnique, et libres de suivre leurs instincts, — telle était la signification totale des mots : égalité, liberté.

 

Il n'est pas facile de suggérer à une nation qu'elle doit détruire ses traditions, c'est-à-dire se détruire elle-même. On ne peut atteindre un pareil résultat qu'en procédant par suggestions successives, ménagées avec une extrême habileté et une prodigieuse hypocrisie ; une hypocrisie dont la mesure est donnée par ce fait que la devise liberté, égalité et fraternité qu'on n'a cessé de présenter, tant qu'il s'agissait de séduire la nation, comme une charte d'émancipation et d'universelle félicité, manifesta son venin dès qu'on fut arrivé à dominer cette nation, par la terreur et la guillotine.[3]

 

http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Delassus/ConjurationT1.pdf

 

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

[1] Rapporté par e-Tirmidhî (n° 2641) qui a fait le commentaire suivant : « Ce hadîth est bon et singulier. » ; un autre hadîth-témoin vient le renforcer ; il est rapporté par Mu’âwiya chez Ahmed (n° 16937), et Abû Dâwûd (n° 4597), avec une chaine narrative jugée bonne ; il est rapporté également par Anas ibn Mâlik chez ibn Mâja (n° 3993), avec une chaine narrative jugée potable ; il est enfin rapporté par ‘Awf ibn Mâlik chez ibn Mâja (n° 3992) ; ainsi, en regard de toutes ses chaines narratives, il est considéré authentique.

[2] Rapporté par el Bukhârî (n° 7320) et Muslim (n° 2669), selon Abû Sa’îd el Khudrî (t)

[3] Les religions n'ont pas le monopole de la terreur, loin de là !

Les paléo-Jaccobins DAESHIEN qui acquirent très tôt l’art de la terreur, offrirent à leurs héritiers en poste en Syrie matière à exercer leur philanthropie : « Les brigands, disait-on, arrivent, ils pillent les demeures, incendient les récoltes, égorgent les femmes et les enfants... »

« Le roi est captif au Temple et l'élite du clergé français en exil ou à l'Abbaye. Le canon tonnait sur le Pont-Neuf et des écriteaux menaçants proclamaient la Patrie en danger. Alors des hommes inconnus organisèrent le massacre. Un personnage hideux, gigantesque, à longue barbe, était partout où il y avait des prêtres à égorger. « Tiens, leur disait-il avec un ricanement sauvage, voilà pour les Albigeois et les Vaudois ! « VOILA POUR LES TEMPLIERS. Voilà pour la Saint-Barthélemy. Voilà pour les proscrits des Cévennes! »

Et il frappait avec rage, et il frappait avec le sabre, avec le couperet, avec la massue. Les armes se brisaient et se renouvelaient dans ses mains ; il était rouge de sang de la tête aux pieds, sa barbe en était toute collée, et il jurait avec des blasphèmes épouvantables qu'il ne la laverait qu'avec du sang.

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18 juillet 2017 2 18 /07 /juillet /2017 12:10

 

L’esclavage qui défricha l’Afrique

(Partie 3)

Ne pas confondre l’esclavage naturel et la capitalisation ou l’industrialisation de l’esclavage

 

Montesquieu : « Il y a des pays où la chaleur énerve le corps et affaiblit si fort le courage, que les hommes ne sont portés à un devoir pénible que par crainte du châtiment : l'esclavage y choque donc moins la raison. Aristote veut dire qu'il y a des esclaves par nature ; et ce qu’il dit ne le prouve guère. Je crois que, s'il y en a de tels, ce sont ceux dont je viens de parler. Mais, comme tous les hommes naissent égaux, il faut dire que l'esclavage est contre la nature, quoique, dans certains pays il soit fondé sur la raison naturelle ; et il faut bien distinguer ces pays d'avec ceux où les raisons naturelles même les rejettent, comme les pays d'Europe où il a été si heureusement aboli » (De l'esprit des lois XV, VII).

 

La littérature occidentale abonde en dénonciation de l'esclavagisme des arabes, qui le pratiquaient encore au début du XXe siècle. Ce qui distingue cependant l'esclavage arabe du nôtre est ce que chacun entend par le mot ESCLAVE. L'esclavage fut une pratique qui vit le jour en des temps archaïques, à l'époque où l'on préféra, au lieu de tuer et manger les prisonniers de guerre, les faire travailler. Cette pratique exista chez les Pharaons et également en Mésopotamie. Elle fut bénie par Aristote, par St. Paul, par St. Augustin, et légalisée. Elle vécut ainsi en tant qu'institution légale en Europe jusqu'à la fin du XVe siècle.

 

La différence entre cette sorte d'esclavage et celui pratiqué en Europe à partir du XVIe siècle est la différence entre une institution de prisonniers de guerre reconnue de tous et un GENOCIDE perpétré sans le moindre scrupule, et qui coûta la vie à 200.000.000 d'Africains, d'après les estimations d'un Africain aussi modéré et ami de l'Europe, que le Président Sédar Senghor.

L'Antiquité nous a légué des hommes immortels anciens esclaves affranchis, comme Zénon, fondateur de la Stoa et le fabuliste Aesope, pour n'en citer que deux. Chez les Aztèques un enfant d'esclaves naissait libre, tandis que l'Europe, dans ses colonies d'Amérique fit de l'« élevage d'esclaves » en sélectionnant des individus en fonctions de critères physiques et en les forçant à enfanter ensembles comme on l'aurait fait pour du bétail.[1] Avant la Renaissance, en Europe Occidentale aussi l'esclavage était une institution reconnue et non un génocide. Combien d'esclaves blonds aux yeux bleus l'Europe n'a-t-elle pas vendu durant le moyen âge pour être revendus au Proche Orient et au Maghreb ?

 

Génocide, l'esclavage l'est devenu depuis la Renaissance seulement, depuis ce "capitalisme pas comme les autres", un capitalisme à l'européenne.

 

Mais voyons d'abord ce que fut l'esclavage en Islam

 

Ibn Batouta nous rapporte que la garde d'un fastueux Sultan du Mali au XIVe siècle était composée de trois cents esclaves armés. S'imagine-t-on un gouverneur de la Martinique ou de la Jamaïque confier sa protection à des esclaves noirs armés, aux temps de l'esclavage aux Antilles ?

 

Non seulement des gardes du corps mais des armées entières étaient composées d'esclaves. Que dire de chefs historiques de l'Islam qui étaient des esclaves affranchis. L'Armée de 100.000 hommes, avec laquelle Achmet Ibn Touloun commença sa conquête pour devenir Maître d'Égypte et de Syrie, était exclusivement composée d'esclaves Turcs et Noirs. Lui même, Ibn Touloun, était fils de Mamlouk - esclave en arabe. Ce fut un esclave persan, Abou Mouslim, qui brandit pour la première fois le drapeau noir qui donna naissance à la Dynastie des Abbassides. Le chef suprême de l'armée des Fatimides, qui régnaient au Xe siècle de l'Égypte à l'Atlantique, était Giavhar al-Sikili, un ex-esclave, Sicilien, comme son nom l'indique. Au XIIIe siècle, la veuve du Sultan d'Égypte al-Salâh, devenue "Reine des Fidèles" à la mort de son mari, était une esclave turque. Comme le grand Baybars, son frère d'armes Sayf al-Din Koutous était également un ex-esclave. La liste serait trop longue pour passer en revue tous les Khalifes et Sultans dont les mères étaient des esclaves achetées sur des marchés ou offertes à leur pères Sultans ou Khalifes.

Chez les Musulmans l'esclavage était une Institution comme chez les Romains, mais avec les gladiateurs en moins. Muhammad avait rendu l'esclavage relativement supportable, aussi supportable qu'est aujourd'hui la condition de salarié.

 

Confondre cette sorte d'esclavage avec celui pratiqué par l'Europe depuis la chasse à l'homme commencée par les Portugais du Prince Henri "le Navigateur" sur les côtes occidentales d'Afrique au milieu du XVe siècle, c'est faire l'âne pour avoir du foin. Mais l'immoralité de cette chasse à l'homme n'était encore qu'un demi mal, parce que ces esclaves étaient destinés à des travaux domestiques, comme chez les Arabes. Le GENOCIDE ne commença qu'après l'assaut donné au Nouveau Monde par Christophe Colomb, car ce génocide fut la condition sine qua non de l'industrialisation de l'Europe, le prix de cette industrialisation. Pour être brefs contentons-nous simplement d'un petit bouquet sans commentaires, offert par différents auteurs aux beaux messieurs indignés de l'esclavagisme arabe.

 

Voir : http://blog.decouvrirlislam.net/Home/dossiers/histoire/europe-et-monde-arabe/l-esclavage

 

La traite des nègres fut exclusivement fondée sur des critères raciaux

 

Les pauvres malheureux, arrachés à l'Afrique par la violence, étaient entassés comme du bétail dans l'air fétide des navires aux cales basses et sans hublots. Si on manquait d'eau ou on était menacé de famine, ou une maladie pestilentielle se manifestait, des cargaisons entières de morts OU DE VIVANTS étaient jetées par dessus bord par des maîtres impitoyables. Si une victime isolée, torturée à perdre la raison, osait lever le doigt contre son bourreau, elle était sûre d'être punie par des mutilations défiant toute description.

Charles & Mary Beard, THE RISE OF AMERICAN CIVILISATION, éd. Mac Millan Company, New York 1947, vol. I., pages 106-107.

On prenait grand soin d'empêcher les esclaves de sauter par dessus bord et sombrer immédiatement, quoique la plupart savaient nager ; le désespoir et la terreur étaient tels, que les captifs refusaient souvent de manger, même si on leur donnait des mets auxquels ils étaient habitués. Un spectacle coutumier autour des navires en rade, était la vue des nageoires des requins. Accidentellement, avant que le navire ne lève l'ancre, un ou deux esclaves tombaient à l'eau. Les requins suivaient les bateaux tout droit à travers l'Atlantique, dans l'ATTENTE DES CORPS JETÉS PAR DESSUS BORD.

F.G Kay, THE SHAMEFUL TRADE, éd. A.S. Barnes, New York 1967, page 49.

Pour le racisme en islam, voir : https://islamhouse.com/fr/articles/78091/

 

Voici un panel de citations qui traduisent les idées en actes, même après l’abolition de l’esclavage

 

Voltaire : « Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. »[2]

 

« Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un noir et d'une blanche, ou d'un blanc et d'une noire. »[3]

 

« La nature a subordonné à ce principe ces différents degrés et ces caractères des nations, qu'on voit si rarement se changer. C'est par là que les Nègres sont les esclaves des autres hommes. On les achète sur les côtes d'Afrique comme des bêtes. »[4]

 

« La race des Nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre [...] on peut dire que si leur intelligence n'est pas d'une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d'une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l'Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. »[5]

 

David Hume (1711-1776), économiste anglais influent écrivit à son époque (dans Sur les caractères nationaux, Vol III) :

 

« Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche. Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion... Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence. »

 

Emmanuel Kant (1724-1804), d'ajouter (dans "Essai sur les maladies de la tête, Observation sur le sentiment du beau et du sublime, éd. Flammarion, 1990") :

 

« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie (...) Les Noirs (...) sont si bavards qu'il faut les séparer et les disperser à coups de bâton. »

Le zoologiste, G. Cuvier d'écrire à son tour (dans Recherches sur les ossements fossiles, Volume 1, Paris, Deterville, 1812) :

 

« La race nègre est confinée au midi de l'Atlas, son teint est noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares (...) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s'approchent le plus de la brute, et dont l'intelligence ne s'est élevée nulle part au point d'arriver à un gouvernement régulier. »

 

Montesquieu (dans L'esprit des Lois) en 1748 :

 

« On ne peut se mettre dans l'idée que Dieu, qui est un être sage, ait mis une âme, surtout une âme bonne, dans un corps tout noir. (...) Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous mêmes chrétiens. »

 

Puis sous la plume de Hegel (dans La raison dans l'histoire, Paris, Plon, 1965) :

 

« Les Africains, en revanche, ne sont pas encore parvenus à cette reconnaissance de l'universel. Leur nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons religion, état, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n'existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute (...) Ce qui caractérise en effet les nègres, c'est précisément que leur conscience n'est pas parvenue à la contemplation d'une objectivité solide, comme par exemple Dieu, la loi, à laquelle puisse adhérer la volonté de l'homme, et par laquelle il puisse parvenir à l'intuition de sa propre essence » Et de continuer en disant que l'Afrique est : « un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l'esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l'histoire de l'universel. »

 

Hegel signe et persiste : « Le nègre représente l’homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline. Pour le comprendre, nous devons abandonner toutes nos façons de voir européennes. Nous ne devons penser ni à un Dieu personnel ni à une loi morale ; nous devons faire abstraction de tout esprit de respect et de moralité, de tout ce qui s’appelle sentiment, si nous voulons saisir sa nature… on ne peut rien trouver dans son caractère qui s’accorde à l’humain. »[6]

 

Alexis de Tocqueville (Abolitionniste !), Œuvres complètes, tome III, Paris, 1962, P. 105

 

« Quelque respectable que soit la position des Noirs, quelque sainte que doive être à nos yeux leur infortune, qui est notre ouvrage, il serait injuste et imprudent de ne se préoccuper que d’eux seuls. Si les Nègres ont droit à devenir libres, il est incontestable que les colons ont droit à n’être pas ruinés par la liberté des Nègres. »

 

Puis, on continue avec Ernest Renan (dans le Discours sur la nation) :

 

« La nature a fait une race d'ouvrier, c'est la race chinoise (...) une race de travailleur de la terre, c'est le nègre (...) une race de maîtres et de soldats, c'est la race européenne. »

 

Théodore Roosevelt (1858-1919, Président des USA, lettre du 3/1/1913)

 

« Je souhaiterais beaucoup que l’on empêchât entièrement les gens de catégorie inférieure de se reproduire, et quand la nature malfaisante de ces gens est suffisamment manifeste, des mesures devraient être prises en ce sens. Les criminels devraient être stérilisés et il devrait être interdit aux personnes faibles d’esprit de laisser des rejetons après elles… »

 

Jules Ferry, le père de l’école laïque, prônait déjà cette hiérarchie des races (avec le distinguo entre les races inférieures et supérieures) en vogue en Occident il n’y a pas si longtemps et qui donna des idées aux troisième Reich, le funeste point d’orgue du suprématisme blanc.[7]

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

 

 

 

[1] "Les maîtres recherchaient les grands Nègres athlétiques pour les accoupler avec des Négresses solides et en bonne santé. Après les avoir installés dans une chambre à part du barracón, on les obligeait a s'aimer, et la Négresse devait accoucher d'un beau marmot tous les ans. C'était traiter les gens comme des animaux."

Miguel Barnet, ESCLAVE À CUBA, Gallimard 1967, page 39.

[2] Voltaire, in « Traité de Métaphysique ». Cité in « Le Choc du mois » n°25, p.31.

[3] Voltaire, « Essai sur les mœurs ». Cité in id.

[4] Idem.

[5] Voltaire, « Essai sur les mœurs », Genève, 1755, t.XVI, p.269-270.

[6] Georg W. F. Hegel : La raison dans l’histoire. Introduction à la philosophie de l’histoire, Paris, Éd.10/18, 1965, p. 234 et 251.

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17 juillet 2017 1 17 /07 /juillet /2017 12:32

 

 

L’esclavage qui défricha l’Afrique

(Partie 2)

Les clichés battus en brèche

 

Dans La Civilisation des Arabes (1884), l’anthropologue français Gustave Le Bon (1841-1931), passe en revue un sujet qui fait couler beaucoup d’encres, et qui pourrait faire rougir plus d’un détracteur de l’Islam, voire malheureusement, certains musulmans. S’il dénote que l’arrogance européenne était encore ancrée dans les milieux intellectuels du 19ème siècle, il relativise avec rage les idées-reçues que se plaisent certains chercheurs à véhiculer, sur le dos de la tête de turc favorite, en ces temps qui courent, le musulman. Rien de mieux pour laver sa conscience et faire ainsi une pierre deux coups. Sous le chapitre L'esclavage en Orient, il explique sans n’y aller par quatre chemins :

 

Le mot d'esclavage évoque immédiatement dans l'esprit d'un Européen, lecteur des romans américains d'il y a trente ans, l'image de malheureux chargés de chaînes, menés à coups de fouet, à peine nourris et n'ayant pour demeure qu'un sombre cachot.

 

Je n'ai pas à rechercher ici si ce tableau de l'esclavage, tel qu'il existait chez les Anglais de l'Amérique il y a quelques années, est bien exact, et s'il est vraisemblable qu'un propriétaire d'esclaves ait jamais songé à maltraiter et par conséquent à détériorer une marchandise aussi coûteuse que l'était alors un nègre. Ce qui est au moins certain, c'est que l'esclavage chez les mahométans est fort différent de ce qu'il était chez les chrétiens. La situation des esclaves en Orient est bien préférable en effet à celle des domestiques en Europe. Ils font partie de la famille, arrivent parfois, comme nous l'avons vu précédemment, à épouser une des filles de leur maître et peuvent s'élever aux plus hauts emplois. Aucune idée humiliante ne s'attache en Orient à l'esclavage, et on a dit avec raison que l'esclave y est plus près de son maître qu'un domestique chez nous.

 

      « L'esclavage, dit M. About, est si peu méprisé en pays musulman, que les sultans de Constantinople, chefs sacrés de l'islam, naissent tous de femmes esclaves, et n'en sont pas moins fiers, il s'en faut. Les mameluks, qui ont longtemps régné en Égypte, continuaient leurs familles en achetant les enfants du Caucase, qu'ils adoptaient à leur majorité. Souvent encore un grand seigneur égyptien, instruit et développe un enfant esclave qu'il marie ensuite à sa fille et substitue à tous ses droits ; et on rencontre au Caire des ministres, des généraux, des magistrats de l'ordre le plus élevé qui ont valu mille à quinze cents francs dans leur première jeunesse. »

 

Tous les voyageurs, qui ont eu occasion d'étudier sérieusement l'esclavage en Orient, ont dû reconnaître à quel point étaient peu fondées les réclamations aussi bruyantes que peu désintéressées des Européens contre cette institution. La meilleure preuve qu'on puisse alléguer en sa faveur, c'est qu'en Égypte les esclaves qui veulent leur liberté peuvent l'obtenir par une simple déclaration faite devant un juge, et cependant n'usent presque jamais de ce droit. « Nous ne pouvons dissimuler, ajoute M. Ebers après avoir fait la même remarque, que le sort de l'esclave chez les peuples attachés à l'islam doit être qualifié de relativement agréable. »

Je pourrais multiplier facilement des citations identiques ; je me bornerai à mentionner l'impression produite par l'esclavage en Orient sur les auteurs qui ont eu occasion de l'observer récemment en Égypte.

 

      « L'esclavage en Égypte est une chose si douce, si naturelle, si utile et si féconde, dit M. Charmes, que sa disparition complète y serait un vrai malheur. Le jour où les peuplades sauvages de l'Afrique centrale ne pourront plus vendre les captifs qu'elles font à la guerre, ne voulant pas les nourrir gratuitement, il est clair qu'elles s'en nourriront : elles les mangeront, or, si l'esclavage est une plaie hideuse, qui fait honte à l'humanité, elle paraît bien préférable à l'anthropophagie, du moins lorsqu'on se place au point de vue des mangés ; car il est certainement des philanthropes anglais qui trouvent plus conforme à la dignité humaine que les noirs soient avalés par leurs semblables que soumis à un joug étranger. »

 

      « Aujourd'hui, la liberté accordée aux esclaves, écrit M. de Vaujany, directeur de l'école des langues du Caire, leur permet de vivre à leur guise sans être inquiétés ; cependant très peu profitent de ce privilège ; ils préfèrent leur état de servitude exempte de toute oppression, à l'insécurité d'une situation qui souvent ne serait pour eux qu'une source de peines et d'embarras.

 

Loin d'être malheureuse, la condition des esclaves en Égypte les élève presque toujours au-dessus de celle d'où ils ont été tirés. Beaucoup d'entre eux, les blancs principalement, sont arrivés aux postes les plus éminents. Un enfant né d'une esclave est l'égal d'un enfant légitime, et s'il est l'aîné de la famille, il a droit à toutes les prérogatives attachées à son rang. Cette fameuse milice des mamelouks, qui a si longtemps gouverné l'Égypte, ne se recrutait que parmi les esclaves. Ali bey, Ibrahim bey, le farouche Mourad bey, défait à la bataille des Pyramides, avaient été achetés dans les bazars. Aujourd'hui encore, il n'est pas rare de rencontrer un officier supérieur ou un fonctionnaire de haut rang, qui a été esclave dans sa jeunesse, on en voit même, devenus fils adoptifs, ayant reçu une éducation soignée, épouser la fille de leur maître. »

 

Ce n'est pas en Égypte seulement que les esclaves sont traités avec la plus grande douceur ; il en est de même dans tous les pays soumis à la loi de l'islam. Dans la relation de son voyage au Nedjed, une Anglaise, lady Blunt, relatant une de ses conversations avec un Arabe, écrit les lignes suivantes :

 

« Une chose qu'il ne pouvait pas comprendre de la part du gouvernement britannique, c'est qu'il eût quelque intérêt à entraver partout le commerce d'esclaves. Nous lui dîmes que c'était dans l'intérêt de l'humanité. « Mais, répondit-il, ce commerce n'a rien de commun avec la cruauté. » Il insista : « Qui a jamais vu maltraiter un nègre ? » Nous n'aurions pu dire, en effet, que nous l'avions vu faire quelque part en Arabie, et, de fait, ajoute l'auteur anglais, il est notoire que parmi les Arabes, les esclaves sont des enfants gâtés plutôt que des serviteurs. »

 

Rien sans doute n'est plus condamnable en principe que l'esclavage, mais les principes artificiels créés par les hommes ne jouent qu'un rôle bien faible dans la marche des choses. En ne se plaçant même qu'au point de vue du nègre, il est clair que pour une créature aussi inférieure, l'esclavage est chose excellente. Rien ne peut valoir pour ces natures enfantines, faibles et imprévoyantes, un maître que son intérêt oblige à prévoir tous leurs besoins. Nous en voyons la preuve dans la triste décadence où sont tombés la plupart des anciens esclaves de l'Amérique devenus libres après la guerre de sécession, et n'ayant plus qu'à compter sur eux-mêmes.

 

Quant à détruire la traite des nègres, comme prétendent le faire les Anglais, il faudrait, pour réussir dans cette tentative, empêcher la demande des esclaves, c'est-à-dire transformer entièrement les mœurs de tout l'Orient, et, du même coup, modifier quelque peu le reste du monde. Jusque-là, l'intervention hypocrite des Européens dans des affaires qui les intéressent en réalité fort peu sera entièrement inutile et n'aura d'autre résultat que de les faire détester davantage des Orientaux.

 

      « Les expéditions contre les négriers du Soudan, dont on a fait grand bruit, n'ont été en réalité, dit un Anglais J. Cooper, dans son récent ouvrage sur la traite en Afrique, que des razzias ajoutant des massacres à des massacres. On a détruit quelques postes de chasseurs d'esclaves, bien vite rétablis sans doute après la retraite de l'expédition ; mais, en somme, cette énorme dépense d'argent et de sang humain a peu servi, et jamais des tentatives de ce genre n'ont entravé la traite. »

 

Les Européens, qui interviennent en Orient pour empêcher par la force le commerce des esclaves, sont assurément des philanthropes vertueux animés des intentions les plus pures ; mais les Orientaux ne sont pas du tout persuadés de la pureté de ces intentions, et font remarquer que ces mêmes philanthropes vertueux, si tendres pour les noirs, forcent à coups de canon les Chinois à subir des importations d'opium, qui font périr plus d'hommes en une année que la traite des nègres n'en détruit dans une période dix fois plus longue.

 

… Rotta cite une région de l'Yémen où la population est devenue presque noire, alors que dans les montagnes, la même population, peu mélangée, est restée blanche. Parlant de la famille d'un des cheiks de la contrée, il dit que parmi ses enfants « il y en avait de toutes les teintes, depuis le noir jusqu'au blanc, suivant la race de leurs mères. » Wallin a observé dans le Djôf des tribus entières d'esclaves noirs. Les nègres sont aussi très communs dans le Nedjed, où, ainsi que dans tout le reste de l'Arabie, aucun préjugé de couleur n'existe et n'empêche pas par conséquent les croisements. Palgrave raconte que Katif, ville importante du Nedjed, était à l'époque de son voyage gouvernée par un nègre. « J'ai vu, à Riadh, dit-il, plusieurs fils de mulâtres qui portaient fièrement l'épée à poignée d'argent, et comptaient parmi leurs serviteurs des Arabes de sang ismaélite ou kahtanite le plus pur. »

 

Cette absence de préjugé contre la couleur a frappé également lady A. Blunt qui, dans la relation récente de son voyage au Nedjed (1878), raconte que le gouverneur de l'une des plus grandes villes du Nedjed, Meskakeh, était « un nègre tout à fait noir, avec les caractéristiques répulsives de l'Africain. Il me parut éminemment absurde, dit-elle, de voir ce nègre, qui est encore esclave, au centre d'un groupe de courtisans de race blanche ; car tous ces Arabes, dont la plupart sont nobles par le sang, s'arc-boutaient devant lui, prêts à obéir à un de ses regards ou à rire de ses pauvres plaisanteries. »

 

Pour les lois de l’esclavage en Islam, voir :

http://islampaix.blog4ever.xyz/l-esclavage-en-islam-12

http://islampaix.blog4ever.xyz/l-esclavage-en-islam-22

 

L’esclavage moderne

 

H. Wallon, les trois grands motifs qui justifiaient l’esclavage dépendaient de trois formes de droits : le droit civil pour l’endettement, le droit des gens (international) pour les prisonniers de guerre et le droit de naissance pour les motifs racistes.

Voir H. Wallon. Histoire de l’esclavage dans l’antiquité. 1847. p28

 

En résumé, l’État « moderne » de type européen, c’est-à-dire un État « monopolisant l’usage de la violence physique » pour reprendre la définition de Max Weber, se substitue aux maîtres. Ce modèle fait de tout le monde des esclaves, puisque le contrat qui lie le maître à l’esclave consiste fondamentalement à échanger soumission contre protection. L’abolition de l’esclavage, c’est la monopolisation totale de la domination politique par l’État central et la généralisation de la servitude à tous les individus qui sont, il faut le reconnaître, égaux dans cette soumission. Les Occidentaux n’ont donc pas aboli l’esclavage en tant que statut, mais ils en ont simplement amélioré les « conditions » en offrant à leurs esclaves loisirs, liberté relative et surtout confort quotidien.

 

insi, cette distinction entre la condition d’esclave et le statut d’esclave oblige à revoir le jugement moral contre l’esclavage que l’Occident a imposé. Il n’est pas approprié de condamner entièrement l’esclavage comme le fait la philosophie abolitionniste car, en toute cohérence, il faudrait condamner avec autant de force les types de domination similaires, à commencer par le salariat ou l’autorité politique de l’État, et à prôner un total égalitarisme.

 

Quand on applique cette opposition personnalisme/institutionnalisme à la question de l’esclavage, les divergences entre la vision islamique qui s’est contentée d’encadrer l’esclavage sans l’abolir totalement et la vision occidentale « abolitionniste », deviennent limpides. La philosophie occidentale condamne entièrement une institution (l’esclavage) en l’associant à un jugement moral unique (c’est mal !), en prétextant de conditions particulières non-inhérentes à cette pratique comme la maltraitance, alors que l’Islam ne condamne pas tant l’institution de l’esclavage que le défaut de morale de ceux qui exercent cette domination. Ainsi, l’esclavage n’est ni bon ni mauvais : ce qui est mauvais, ce sont les abus, l’oppression et l’injustice que certains maîtres ou certaines formes d’esclavage faisaient subir.

 

Voir : http://www.nawa-editions.com/definitions-et-particularites-de-lesclavage-12/

http://www.nawa-editions.com/lesclavage-definitions-et-particularites-22/

 

Notons que la fameuse loi abolitionniste répondait à des impératifs économiques,[1] voire politiques, même l'émancipation de la femme est moins angélique que nos moutons imbus de leur paternalisme puéril veulent nous faire croire.

 

Voir sur ce dernier point les excellentes analyses d'Alain Soral et d'Eric Zemmour.

 

À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

[1] L’Histoire des deux Indes de Raynal est un exemple de ces ouvrages qui mettent à mal l’ordre établi : il s’agit en amalgamant comme on pourra Montesquieu, Voltaire et Rousseau, Helvétius et même d’Holbach, de signaler en tout temps, en tout lieu, les ravages causés par le despotisme ou profane ou sacré, qui, soit au nom de l’ordre social, soit au nom de Dieu, porte atteinte au premier des droits naturels de l’homme : la liberté. C’est particulièrement la France que l’on a en vue. Or, puisqu’en France le despotisme héréditaire s’appuie sur un pacte conclu avec l’Église catholique, qui consacre la royauté absolue en la proclamant de droit divin, il faut, pour reconquérir la liberté, commencer par détruire le catholicisme et laïciser l’État. Ce mouvement du commerce est sinon l’unique, le tout-puissant fondement de la liberté, comme on peut le voir quand Raynal aborde la question de l’esclavage : Ce fut une saine politique que le commerce amène toujours, et non l’esprit de la religion chrétienne, qui engagea les rois à déclarer libres les esclaves de leurs vassaux, parce que ces esclaves, en cessant de l’être, devenaient des sujets…

Voir : http://mizab.over-blog.com/2017/01/dialogue-entre-un-quietiste-et-un-chretien-flic-partie-3/2.html

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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 01:05

L’esclavage qui défricha l’Afrique

(Partie 1)

Huxley a dit (dans une interview de 1958) à propos des dictatures modernes à venir : « Ce type de dictature du futur sera très différent des dictatures que nous avons pu connaître dans le passé [...] si vous voulez préserver votre pouvoir indéfiniment, vous devez obtenir le consentement des gouvernés, et ils le feront en partie aves des drogues, comme je le prévoyais dans "Brave New World", en partie par ces nouvelles techniques de propagande. Ils vont le faire en contournant l’aspect rationnel de l’homme en faisant appel à son inconscient et à ses émotions les plus profondes, ainsi qu’à sa physiologie même, et ainsi lui faire réellement aimer son esclavage. »

 

Tout ce que Dieu fait est excellent, parfait.

Genèse 1:31

 

car la loi de Dieu ne change pas.

Malachie. 3:6

 

Paul, 2 Timothée 4 : « Tout ce que Dieu a crée est bon, et rien n'est à exclure pour ceux qui croient et reconnaissent la vérité ».

 

Jésus-Christ est venu accomplir et non pour abolir les lois et les prophètes ! (Mt 5 : 17).

 

Matthieu 5.17. Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.

19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.

20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.

 

Jean1-1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.1:2 Elle était au commencement avec Dieu. 1:3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.

 

Donc, selon l'auteur de ces lignes bibliques, la parole qu'est Jésus a faite TOUT ce que Dieu a fait.

Voir : http://islampaix.blog4ever.xyz/la-divinite-de-jesus-et-ses-implications

L’esclavage dans la Bible

 

(Ephésiens, 6:5) : "Esclaves, obéissez à vos maitres ici-bas avec crainte et tremblements, en simplicité de cœur comme au Christ, non d'une obéissance tout extérieure qui cherche à plaire aux hommes, mais comme des esclaves du Christ, qui font de leur âme la volonté de Christ."

 

Voir : http://islampaix.blog4ever.xyz/l-esclavage-dans-la-bible


Frapper les esclaves sans les tuer est permis

 

Exode 21.20 Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l'esclave meure sous sa main, le maître sera puni. 21 Mais s'il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni ; car c'est son argent.

 

Proverbes 29.19 Ce n'est pas par des paroles qu'on châtie un esclave ; Même s'il comprend, il n'obéit pas.

 

Sirach 42 (Crampon)

1 Ne rougis pas de ces choses-ci, et n'aie pas égard aux personnes pour commettre le péché :

2 de la loi du Très-Haut et de son alliance de la sentence qui justifie l'impie,

3 de t'entretenir avec des compagnons et des passants, de donner quelque bien à tes amis,

4 d'user de balances justes et de justes poids, d'acquérir beaucoup ou peu,

5 de ne pas faire de différence dans la vente et avec les marchands, de corriger sévèrement tes enfants, et de frapper jusqu'au sang le dos d'un méchant esclave.

 

Lorsque l'esclave est frappé, s'il perd autre chose que son œil ou sa dent, il ne sera pas affranchit :

 

Exode 21

26 Si un homme frappe l'œil de son esclave, homme ou femme, et qu'il lui fasse perdre l'œil, il le mettra en liberté, pour prix de son œil.

27 Et s'il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il le mettra en liberté, pour prix de sa dent.

 

Proverbes 19:10

Il ne sied pas à un insensé de vivre dans les délices ; Combien moins à un esclave de dominer sur des princes !

 

La définition de l’esclave selon le dictionnaire Évolutif :

 

Homme qui est sous la puissance absolue d'un maître

#Le 25:42. Il existait en Israël 2 types d'esclaves :

(1) Ceux qui avaient été fait prisonniers lors d'une guerre ou qui avaient été achetés à l'étranger ; ils ne recouvraient pas la liberté, car ils étaient esclaves de père en fils.

Un exemple remarquable est celui des Gabaonites, #Jos 9:27.

Dictionnaire Biblique Evolutif Vers.2, esclave

Saint Augustin établit :

 

Un homme qui ôte un fonds de terre à celui qui l'a acheté, pour le donner à celui qui n'y a point de droit, est injuste ; et un homme qui se soustrait soi-même à Dieu, son souverain Seigneur et Créateur, pour servir les malins esprits, serait juste !

Dans cette même République, on soutient fortement le parti de la justice contre l'injustice ; et, comme en parlant d'abord pour l'injustice, on avait dit que sans elle une république ne pouvait ni croître ni s'établir, puisqu'il est injuste que des hommes soient assujettis à d'autres hommes, on répond, au nom de la justice, que cela est juste, parce que la servitude est avantageuse à ceux qui la subissent (quand les autres n'en abusent pas), en ce qu'elle leur ôte la puissance de mal faire. Pour appuyer cette raison, on ajoute que la nature même nous en fournit tin bel exemple: « Car pourquoi, dit-on, Dieu commande-t-il à l'homme, l'âme au corps, et la raison aux passions ? » Cet exemple fait voir assez que la servitude est utile à quelques-uns, mais que servir Dieu est utile à tous.

 

La cité de Dieu, LIVRE DIX-NEUVIEME : LE SOUVERAIN BIEN. CHAPITRE XXI. D'APRES LES DEFIN1TIONS ADMISES DANS LA « REPUBLIQUE » DE CICERON, IL N'Y A JAMAIS EU DE REPUBLIQUE PARMI LES ROMAINS.

 

Thomas d'Aquin entérine :

Pour la même raison on trouve un ordre entre les hommes. Les mieux dotés du point de vue intellectuel dominent naturellement les autres ; ceux qui sont plus démunis sur ce plan, mais plus robustes corporellement, semblent préparés par la nature à servir, comme le dit Aristote dans sa Politique avec qui s'accorde cette sentence de Salomon : « L'insensé est esclave de l'homme sage ». Il est dit pareillement dans l'Exode : « Choisis parmi tout le peuple des hommes sages et craignant Dieu pour juger le peuple en tout temps ». 

LA SOMME CONTRE LES GENTILS SAINT THOMAS D'AQUIN, DOCTEUR DES DOCTEURS DE L'EGLISE, LIVRE TROISIEME: LA MORALE, LE GOUVERNEMENT DES CREATURES VERS LEUR FIN, LA PROVIDENCE, 81: DE L'ORDRE DES HOMMES ENTRE EUX ET AVEC LES AUTRES ETRES.

 

Martin Luther fustige l’allégation selon laquelle Jésus a abolie l'esclavage :

 

Au sujet de l'article 3.

 

"Il ne doit plus y avoir de serfs, parce que le Christ nous a tous libérés".

 

Qu'est-ce que cela ? Cela signifie réduire la liberté du chrétien à n'être que charnelle. Abraham et d'autres patriarches et prophètes n'ont-ils pas eu des serfs, eux aussi ? Lisez ce que saint Paul enseigne au sujet des valets, qui, à cette époque, étaient tous des serfs. - C'est pourquoi CET ARTICLE EST DIRECTEMENT CONTRAIRE A L'EVANGILE ; c'est pourquoi il est un vol par lequel tout un chacun prend à son maître le corps qui est devenu la propriété de ce dernier. Car un serf peut fort bien être chrétien et jouir de la liberté du chrétien, de même qu'un prisonnier ou un malade sont des chrétiens tout en n'étant pas libres. Cet article prétend rendre tous les hommes égaux et transformer le royaume spirituel du Christ en un royaume temporel, mondain et extérieur, ce qui est chose impossible. Car le royaume du monde ne peut exister sans l'inégalité entre les personnes, les unes étant libres, les autres captives, les unes des maîtres, les autres des sujets, etc. Ainsi que dit saint Paul, Galates 5 : ''En Christ, il n'est pas de différence entre maître et esclave". Mon ami Messire Urban Regius à écrit beaucoup et fort bien sur ce sujet. Vous pouvez vous y reporter.

Luther et les problèmes de l'autorité civile, Exhortation à la paix, page 229-231.

 

Les évocations de l’esclavage sont peu nombreuses dans l’œuvre d’Ambroise. Celles que l’on relève ne condamnent jamais en termes politiques l’institution en tant que telle. Certes, Ambroise rappelle que l’homme libre et l’esclave sont tous un dans le Christ (Exh. uirginit. 3), que le maître doit voir dans son serviteur un consors naturae, « celui qui possède la nature conjointement avec lui » (Epist. extra coll. 14 [Maur. 63], 112). Mais cela n’entraîne aucune remise en cause de l’ordre social contemporain. Le goût rhétorique du paradoxe amène même Ambroise à affirmer que la condition d’esclave est préférable à celle de l’homme qui se croit libre alors qu’il est esclave de ses passions (Cain II, 2, 9 ) ou à la condition d’épouse sous le joug du mariage (Virg. I, 5 6 ).[1] Ambroise recommande aux maîtres l’indulgence (Exc. Sat. I, 41 ; En. ps. XXXVIII, 9 ) et aux esclaves la constance et l’espoir (Ios. 4,21 ).

 

Voir : http://books.openedition.org/pur/3496?lang=fr#bodyftn15

 

À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

[1] Le dictionnaire de Westphal dit :

Aussi loin qu'on remonte dans le passé d'Israël, la femme y tient une position d'esclave ; elle est la propriété, la chose de son mari ; la monogamie est exceptionnelle et tardive. Le mari a acquis ses femmes par enlèvement à la guerre {#Jug 5:30,de 21:10-14} ou par achat {#Ge 24:16,ex 22:16,de 22:29}. [...] Dans bien des cas, l'homme considérait sa femme comme une propriété qu'il avait acquise, soit par la force, et ce sera le mariage par rapt {#Jug 21:21,de 20:14,1Ro 20:3}, soit en l'achetant pour une somme versée aux parents de la future épouse, et c'est le type normal du mariage chez les Israélites comme il l'est déjà dans le Code de Hammourabi, et encore aujourd'hui chez les fellahs en Égypte.

Dictionnaire encyclopédique de la Bible-Westphal, femme.

Voir pour le statut de la femme dans l’Évangile : http://saintebible.com/ephesians/5-23.htm

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 12:34

Le moyen le plus efficace pour lutter contre les idées corrompues

 

Le remède à utiliser contre le « groupe égaré » consiste dans un premier temps à engager le dialogue avec eux dans le but de réfuter leur conception erronée. Il est possible en effet que la chose ne soit pas claire dans l’esprit de certains. Ils s’imaginent être sur la vérité. Il faut donc leur expliquer correctement la chose et les exhorter au repentir si possible. Le Prince des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib (t) n’a pas déclenché immédiatement les hostilités à la bataille de Nahrawân. Il a d’abord engagé des pourparlers avec les mutins, par l’intermédiaire de son cousin le grand savant de la communauté (habr el umma) ‘Abd Allah ibn ‘Abbâs – qu’Allah les agrée son père et lui –.

 

Ce dernier gagna le refuge des kharijites. Il entama le débat avec eux et contra tous leurs pseudo-arguments. Beaucoup d’entre eux revinrent à la raison. Il faut donc, tout d’abord, essayer de discuter avec eux, avec ceux du moins qui recherchent encore la vérité. Les autres, qui veulent rester aveugles, il n’y a plus rien à espérer d’eux. C’est avec les premiers qu’il est utile de parler. Allah (Y) révèle : [Lorsque deux groupes parmi les croyants se querellent, réconciliez entre eux ; mais si l’un d’eux s’acharne contre l’autre, alors combattez l’agresseur jusqu’à ce qu’il se plie à l’ordre d’Allah].[1] Nous sommes donc du côté des autorités dans sa lutte contre les rebelles, dans la situation où les pourparlers n’ont rien donné et qu’ils refusent de se soumettre à la vérité. Nous sommes solidaires avec les autorités, et nous participons à ce combat qui est une forme de djihad sur le sentier d’Allah ; [combattez] : est un ordre venant du Tout-Puissant ; [combattez l’agresseur jusqu’à ce qu’ils se soumettent à l’ordre d’Allah] : c’est-à-dire : jusqu’à ce qu’ils reviennent à l’ordre. [Réconciliez entre eux avec équité, et soyez justes, car Allah aime les justes Les croyants sont des frères, réconciliez donc entre vos frères ; et craignez Allah, ainsi serez-vous touché par la miséricorde].[2]

 

Nous devons également protéger nos enfants et prendre des leçons des événements récents. Nous ne voulons plus de laisser-aller ! Il faut sauver nos enfants de la dérive et les éduquer convenablement, en leur inculquant d’être sociables, et en les orientant vers la vraie science. Ne les laissons fréquenter les assemblées douteuses ni avoir accès aux chaines de télévision qui véhiculent des pensées égarées. Nous avons le devoir de protéger nos enfants, dans un effort commun. Nous ne devons pas les livrer en proie à ces courants de pensée et aux mauvais prêcheurs. Le Prophète (r) nous dit bien : « Ce que je crains pour ma communauté, ce sont les guides qui éloignent du droit chemin. »[3] Il craignait également pour sa communauté tout hypocrite érudit.[4]

 

L’hypocrite polémique avec des Versets du Coran à l’appui. Les adeptes du « groupe égaré » ont des arguments, qui peuvent sembler attrayant aux yeux d’un ignorant, mais qui se dissipent comme un mirage lorsqu’ils sont confrontés à la lumière de la vérité. Ces arguments partent aussitôt en fumée. Ce sont en fait des pseudo-arguments ou des conceptions erronées (shubuhât) qui ne peuvent servir d’argument tangible ou de preuve. La façon de remédier à ces shubuhât est de les confronter aux textes. Cette tache revient aux savants et aux gens sensés.

 

Sauvons nos enfants de la dérive et évitons-leur de succomber à ces idées corrompues. Par le passé, certains gens ont trompé la jeunesse musulmane sous le slogan fallacieux de l’action islamique, du djihad, et de la Renaissance islamique. Ces slogans sont malheureusement trompeurs. Nous devons donc protéger nos enfants et les prendre par la main. Il faut les mettre en garde contre ces groupes égarés et les prévenir des pièges des démons parmi les djinns et les hommes. Nous devons prendre soin d’eux et les immuniser contre ces idées qui s’infiltrent dans les rangs des musulmans et qui sont des pièges tendues aux ignorants et à la jeunesse abusée. C’est à nous de repérer ces pièges, de les déjouer, et de rester sur nos gardes. Allah (Y) révèle : [Quand la vérité est venue, le faux fut anéanti, car il devait en être ainsi].[5] [Nous lançons la vérité contre le faux afin qu’elle le transperce, et le voici anéanti].[6]

 

Dans la lutte perpétuelle entre le vrai et le faux, le faux est toujours vaincu. Le problème est de savoir à qui revient d’établir la vérité ? C’est la tâche des savants et des gens sensés, ceux qui polémiquent avec sagesse, qui appelle à Allah avec sagesse, qui utilisent un doux sermon, et qui polémiquent de la meilleure façon. Telle est la méthode qui mène à la délivrance, par la Volonté d’Allah.

                           

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

 

 

 

[1] Les appartements ; 9

[2] Les appartements ; 9-10

[3] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 4252), e-Tirmidhî (n° 2229), et Ahmed (5/278), selon Thawbân.

[4] Voir : le hadîth d’Omar ibn el Khattâb (t) qui est rapporté par Ahmed (1/22) et dont voici les termes : « Ce que je crains le plus pour ma communauté, c’est tout hypocrite à la langue érudite. »

[5] Le voyage nocturne ; 81

[6] Les prophètes ; 18

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 12:27

Tout sur le djihad II

(Partie 6)

Nous sommes toujours avec Sheïkh el Fawzân :

 

La religion musulmane veille à l’union dans toutes les situations ; à l’occasion des rites, Allah (Y) ordonne de se réunir. Il ordonne de se rassembler derrière un seul imam lors de la prière rituelle. Pour sa part, le Prophète (r) interdit de délaisser la prière en commun. Il encourage de la faire en groupe afin de familiariser les fidèles à l’union et à la bonne entente. C’est une façon de les éduquer à obéir à l’autorité suprême. Les musulmans sont comme un seul corps, un seul édifice. La prière en assemblée a donc pour fonction d’éduquer les jeunes et les moins jeunes à vivre en groupe et dans la bonne entente. Le fait de se rassembler ainsi cinq fois dans la journée laissera des traces positives sur le comportement, la bonne conduite, et sur la pensée. C’est l’occasion de s’enquérir des nouvelles des uns et des autres, d’installer l’harmonie et l’entraide entre les membres de la communauté. En revanche, en priant à l’écart du groupe et en fuyant la mosquée, on devient une proie facile pour Satan. Le Prophète (r) explique à ce sujet : « Accrochez-vous au groupe, car le loup s’attaque aux brebis égarées. »[1]

 

Les jeunes égarés dont nous parlons ont la caractéristique de fuir les mosquées. Eux-mêmes font l’aveu qu’ils ne font ni la prière en assemblée ni celle du vendredi. Ils vivent à l’écart de la société et des mosquées. C’est en fuyant les mosquées qu’ils sont devenus marginaux. Ils ne profitent pas des rencontres entre musulmans, des conférences et des cours qui sont donnés dans les maisons d’Allah (U). Ces lieux où on peut apprendre sa religion. [Des maisons qu’Allah a permis d’édifier et dans lesquelles Son Nom est mentionné].[2] Le Prophète (r) affirme également : « Tout groupe qui se réunit dans l’une des maisons d’Allah pour y réciter Son Livre, et se l’enseigner entre eux, jouit de la présence des anges qui descendent sur eux ; ses membres sont enveloppés par la Miséricorde, et sont entourés par les anges ; ils  ont le privilège qu’Allah les évoque auprès de ceux qui sont auprès de Lui. »[3]

 

Ces gens-là préfèrent se retrouver dans des galeries obscures et dans des cavernes isolées. Ils s’écartent de la société, des adeptes de la foi, et des savants. Ils se mélangent à des égarés qui ont des idées corrompues. Ils ne font que récolter ce qu’ils ont semé.

 

D’autre part, l’obéissance au sultan musulman contribue également à l’union entre les citoyens. Allah (Y) révèle : [Ô croyants ! Obéissez à Allah, obéissez au Messager et aux détenteurs de l’autorité parmi vous. Si vous avez le moindre litige, alors ramenez-le à Allah et au Messager, si vraiment vous croyez en Allah et au Jour du Jugement dernier ; cela vaut mieux et aura de meilleures conséquences pour vous].[4] Il est naturel d’avoir des différents et des divergences. Le cas échéant, il incombe de se référer au Coran et à la sunna. Cela doit se faire par l’intermédiaire des savants qui ont la particularité de mettre leurs enseignements en pratique. Il faut donc se tourner vers eux en cas de litige afin qu’ils tranchent dessus à la lumière des textes sacrés.

[si vraiment vous croyez en Allah et au Jour du Jugement dernier]. Le croyant se reporte aux textes dans lesquels il puise de vrais arguments. C’est en tout cas la démarche qu’entreprend le vrai croyant. Un autre que lui ne va pas consulter les textes. Il va plutôt obéir à ses passions, se livrer à ses instincts ; et il va s’en remettre à des égarés, non aux savants ! Il va passer par les mouvements hisbistes (d’inspiration sectaire ndt.) en oubliant les enseignements que renferment le Coran et la sunna. Telles sont donc les raisons qui ont poussé ce « groupe égaré » loin de la vérité.

 

Ces marginaux ont délaissé les recommandations divines ; celles d’Allah et celles de Son Messager (r). Ils ont préféré s’isoler et se mettre en marge de la société. Ils ont fait le choix du camp ennemi. C’est vraiment étonnant ! Comment se revendiquer musulman et se ranger du côté de l’ennemi. C’est plutôt le contraire qui devrait avoir lieu : [Ô croyants ! Craignez Allah et soyez du côté des véridiques].[5] Seul un égaré aveugle peut ainsi gonfler les rangs et solliciter les conseils de son ennemi, lui qui est prêt à employer toutes les ruses contre lui.

 

Puis, Allah poursuit : [cela vaut mieux] ; il vaut mieux revenir au Livre d’Allah, à la sunna de Son Messager (r), et obéir à Allah, obéir à Son Messager (r), et au responsable de l’autorité. Cela vaut mieux que de contredire le Coran et la sunna, et que de désobéir au gouverneur.

 

[et aura de meilleures conséquences pour vous] : cela donnera de meilleurs fruits et de meilleurs résultats pour les musulmans. Se soumettre à ces prescriptions aura des effets bénéfiques et ne pas s’y soumettre aura des effets contraires qu’Allah nous en préserve ! Les différentes expériences qui ont traversé l’Histoire en sont le meilleur exemple, sans compter que cette leçon nous vient avant tout, des textes sacrés.

 

Les différentes sectes qui ont dévié avec force du droit chemin ont toujours été les perdants. Quant aux groupes qui se sont accrochés à la corde d’Allah, ils sont toujours restés sur le bon chemin et ils ne l’ont jamais regretté. Le Prophète (r) déclare en effet : « Je vous laisse de quoi ne pas vous égarer après moi si vous vous y accrocher. »[6] En outre, Hudhaïfa interrogea le Messager d’Allah (r) sur certaines de ses prédictions. La question porta sur la position à adopter lorsque les troubles éclateront et que les querelles diviseront les musulmans. Voici quelle fut la réponse : « Restez rassembler autour de la communauté musulmane et de son imam.

  • que faut-il faire s’il n’y a ni communauté musulmane ni imam, s’enquit Hudhaïfa ?
  • Écarte-toi de tous les groupes existants, lui a-t-il répondu, même si tu devais t’agripper à la racine d’un arbre, et rester ainsi jusqu’à la mort. »[7]

Voici la recommandation du Messager (r) à suivre lors des querelles et des troubles. Celle-ci formule de rester uni autour de la communauté musulmane et de son imam afin d’être à l’abri du mal, des troubles, et des prédicateurs égarés.

 

Le Prophète a ordonné d’obéir (r) à n’importe quel gouverneur musulman, même à un esclave abyssin (éthiopien ndt.).[8] Ce n’est pas la personne qui intéresse, mais la fonction qu’elle occupe. Le cas échéant, elle occupe l’autorité suprême, le khalifa. Ses sujets lui doivent donc obéissance. Il peut certes ne pas plaire, mais il ne faut pas se fier aux apparences. L’important, c’est la réalité des choses. Il ne lui est pas demandé non plus d’être parfait. Ce n’est pas une condition pour investir la fonction d’émir. Autrement dit, il est soumis à l’erreur et peut commettre des péchés.

 

Il incombe d’obéir même à un émir pervers tant qu’il ne devient pas apostat. Il faut à la fois se soumettre à ses ordres et lui prodiguer le bon conseil. Il est inadmissible de se rebeller contre lui sous prétexte de faire la morale (el amr bi el ma’rûf wa e-nahi ‘an el munkar). Le manque de morale, c’est justement de se rebeller contre lui. Pourquoi est-ce un manque de morale ? Car, les inconvénients qui en découlent sont énormes ; les coups d’État sont à l’origine du sang versé, de la division dans les rangs, et ils offrent l’opportunité à l’ennemi à l’affût de s’attaquer aux musulmans. Il vaut mieux endurer les écarts de conduite de la classe dirigeante que de subir les conséquences d’une révolte armée. Il est élémentaire qu’il vaille mieux endurer un inconvénient moindre en vue de repousser un inconvénient plus grave. L’Islam tient compte de ce principe.

 

Il nous incombe de patienter face à l’injustice des émirs. Nous restons sous leur autorité quand bien même il commettrait des écarts. Et cela, tant qu’ils ne sortent pas de l’islam, comme le Prophète (r) le souligne : « Sauf si vous constatez chez lui une mécréance claire et limpide. »[9] Il (r) a dit également : « Quiconque se rebelle contre l’émir et s’écarte de la communauté, et qu’il vienne à mourir dans cette situation, il renoue avec les coutumes de l’ère païenne. »[10] Une autre version précise : « Il retire de son cou le lien qui le lie à l’Islam. »[11] Au départ, il est lié à la communauté musulmane par ce lien, qui ressemble un peu à celui avec lequel on attache le bétail. Lorsqu’il se rebelle contre la communauté, il ne fait que dénouer ce fameux lien qui pend à son cou, et s’expose ainsi à l’égarement, au vol, mais surtout à l’ennemi. Tant qu’il est attaché dans l’enclos, il est plus en sûreté. Une fois détaché, il est voué au péril et à la dérive.

 

Par ailleurs, le Prophète (r) enjoint : « Mettez à mort quiconque s’introduire au milieu des vôtres, alors que vous êtes réunis autour d’un seul homme, pour divisez les rangs et vous désunir. »[12] Il faut donc tuer un tel perturbateur qui qu’il soit.

 

Il incombe d’être solidaires comme une seule main avec les hommes à la tête de la nation, et les forces de l’ordre dans la lutte contre ce fléau. Le but, c’est de protéger la société contre l’insécurité que fait régner ce « groupe égaré », et de retourner leurs ruses contre eux. Les musulmans sont comme une seule main, ils sont solidaires du plus fort au plus faible[13] et responsables des uns des autres. Ils sont également une seule main contre l’ennemi : [Entraidez-vous dans le bien et la piété et ne vous entraidez pas dans le mal et l’animosité ; craignez Allah, Lui qui a le châtiment terrible].[14] Nous avons le devoir de nous entraider, de nous prodiguer mutuellement le conseil, et de protéger les musulmans.

 

La sécurité est l’affaire de qui ? Est-elle la mienne, la tienne, ou celle d’un tel et d’un tel ? Pendant que nous dormons tranquillement dans nos lits, les forces de police sous les ordres de l’État veillent à notre sécurité tout au long de la nuit, sans fermer l’œil. Ils assurent la paix, pendant que nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. Le moindre que l’on puisse faire, c’est de concéder que sans leur présence, nous vivrions dans la peur. En causant du tort aux forces de l’ordre, cela revient à causer du tort aux citoyens et à leurs foyers. Nous devons bien réfléchir à ce point !

 

[1] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 547), e-Nasâî (n° 847), et Ahmed (6/446), selon Abû e-Dardâ.

[2] La lumière ; 36

[3] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 1455), selon Abû Huraïra.

[4] Les femmes ; 59

[5] Le repentir ; 119

[6] Rapporté par e-Tirmidhî (n° 3788), selon Zaïd ibn el Arqam (t).

[7] Rapporté par el Bukhârî (n° 3606), selon Hudhaïfa ibn el Yamân (t).

[8] Le hadîth sur le sujet est rapporté par el Bukhârî (n° 7142), selon Anas ibn Mâlik (t).

[9] Rapporté par el Bukhârî (n° 7056) et Muslim (n° 1709).

[10] Rapporté par Muslim (n° 1848), selon Abû Huraïra (t).

[11] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 4758) et Ahmed (5/180), selon Abû Dharr (t).

[12] Rapporté par Muslim (n° 1582), selon ‘Arfaja ibn Shuraïh  (t).

[13] Mot-à-mot : chacun à la prérogative de mettre un non-musulman sous sa protection. En ce sens, et dans ce domaine, ils sont sur le même pied d’égalité (N. du T.).

[14] Le repas céleste ; 2

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9 juillet 2017 7 09 /07 /juillet /2017 12:39

 

Tout sur le djihad II

(Partie 5)

Les premiers complots contre l’Empire naissant

 

Dans le cadre d’une série de conférences organisées à la suite des attentats de Riyad, Sheïkh el Fawzân brosse l’historique du terrorisme islamique.

 

Lorsque les non-musulmans se rendirent compte que l’Islam prenait de l’ampleur suite à ses campagnes militaires victorieuses, ils décidèrent de tramer des complots contre ses adeptes. C’est alors que les hypocrites firent leur apparition dans les rangs. Le nifâq (l’hypocrisie ndt.) consiste à afficher son adhésion à la religion musulmane tout en restant infidèle au fond de soi, en vue de tromper et de ruser contre ses membres. Ce phénomène eut lieu lorsque la religion prit de la force. Ces imposteurs se mirent alors à tramer des complots contre les musulmans. Ils cherchaient la moindre occasion pour porter atteinte au Messager d’Allah (r) et à ses Compagnons. Allah trahit leur agissement dans la sourate barâa et dans d’autres passages. Ils en furent très contrariés et leurs projets tombèrent à l’eau. La victoire revint à l’Islam, et Allah dévoila leurs vraies motivations et leurs intentions cachées de sorte qu’elles n’étaient plus un secret pour personne, qu’Allah soit loué !

Les Juifs avaient projeté de jouer un autre tour à la religion. Ils se servirent d’un des leurs qui se dénommait ‘Abd Allah ibn Saba. Cet homme abominable entra dans les rangs avec la mission de se rendre à Médine où il commença à semer des troubles en s’attaquant à la personne du khalife ‘Uthmân (t). Il parvint à former autour de lui une bande qui était composée de jeunes et de débauchés. Il se déplaçait de villes en villes et dès que les habitants se rendaient compte de son stratagème, il s’empressait de quitter les lieux. Il parvint toutefois à rallier à sa cause un groupe d’ignorants et de malfaiteurs. Ils gagnèrent la Capitale où ils séquestrèrent ‘Uthmân (t) avant de l’assassiner. Ils pensaient ainsi mettre un terme à cette nation en gestation.

 

Les causes à l’origine du kharijisme

 

En se faisant injustement exécuté, ‘Uthmân gagna le martyre. Le prince des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib succéda à sa place pour prendre le titre de quatrième khalife. Or, les hypocrites et les meurtriers du martyr représentaient toujours une menace. Ils se fondirent dans la masse et s’initiaient à semer le désordre et à provoquer des troubles. L’apparition des kharijites eut lieu dans ce contexte. Ils taxèrent ‘Ali (t) et l’élite des Compagnons d’apostats. Ils assassinèrent ‘Alî (t), e-Zubaïr ibn el ‘Awwâm, Talha ibn ‘Ubaïd Allah, etc. L’émergence des kharijites s’inscrit donc dans la continuité des événements dont l’abominable ‘Abd Allah ibn Saba fut le fomentateur, bien que son projet macabre échoua, qu’Allah soit loué !

 

Les kharijites mirent à jour contre ‘Alî une conspiration qui déboucha sur son assassina. Il eut le temps toutefois de les réprimer et d’en venir à bout à la bataille de Nahrawân. Ils subirent des pertes énormes et leur émergence confirmait une prophétie qui prédisait, grâce à Dieu, une lourde débâcle du côté des rebelles. Les forces khalifiennes appliquèrent le hadîth à la lettre : « Où que vous les trouviez, tuez-les. »[1] Le Prophète (r) confia également pour encourager les rangs : « Si je parviens à leur époque, je les détruirais comme le peuple de ‘Âd. »[2] Sa harangue visait ceux-là même qui s’en prirent aux musulmans dans l’objectif de réduire l’Islam à néant, mais leur projet échoua et l’Islam est toujours aussi fort.

 

Mu’âwiya (t) prit ensuite les rênes du pouvoir qu’il exerça avec sagesse. Les musulmans se réunirent autour de lui et il fit obstacles aux faiseurs de troubles. L’année où el Hasan ibn ‘Alî – qu’Allah les agrée son père et lui – renonça au règne au profit d’ibn Abî Sufiân – qu’Allah les agrée son père et lui – fut baptisée l’année de l’union (‘âm el jamâ’a). C’est à cette date que les musulmans se réconcilièrent et qu’ils se fortifièrent, au grand mécontentement des kharijites, les instruments des ennemis de l’Islam. Cependant, ils arrivent toujours à reprendre leur souffle sous l’impulsion des juifs, des chrétiens et des mécréants en général qui exploitent sans cesse le zèle de la jeunesse musulmane. Ils parviennent ainsi à faire sombrer certains jeunes dans l’extrémisme et à les tourner contre leurs pères, leurs mères, et leurs frères en religion.

 

Malheureusement, nous assistons aujourd’hui à ce phénomène avec l’émergence du « groupe égaré » qui se révoltent contre les musulmans. Ils commettent des actions terroristes contre des bâtiments, et attentent à la vie des musulmans et des non-musulmans qui sont sous leur protection. Ils causent ainsi des dégâts humains et matériels.

 

Ce mouvement s’inscrit dans la continuité des kharijites que les juifs introduisirent dans les rangs des musulmans de la première époque. Le même scénario se reproduit aujourd’hui par l’intermédiaire de groupes clandestins et d’organisations secrètes que les Juifs mettent sur pieds en vue de salir l’Islam et de comploter contre les musulmans. Allah (Y) veut pourtant parachever Sa Lumière. Les plans de ce fameux groupe ont échoué qu’Allah soit loué ! Leurs plans ont toujours échoué à travers l’Histoire. Ils n’ont jamais réussi à mener à bien ne serait-ce qu’un seul de leurs projets, et ils n’ont jamais gagné une victoire sur le champ de bataille. Ils sont toujours les vaincus et subissent depuis toujours des défaites humiliantes. Leurs forces sont sans cesse désintégrées. Ne soyons donc pas surpris de la tournure que prennent les événements actuellement.

 

Il suffit de lire l’Histoire pour comprendre les fondements de ce « groupe égaré ». Il n’est qu’un élément d’une chaîne qui remonte loin dans le temps. Dès ses origines, elle fut alimentée par les Juifs, mais aussi par leurs complices dans les rangs chrétiens et ailleurs. Le but était de réduire l’Islam à néant et de faire obstacle à la voie d’Allah. Cependant, l’Islam continue son chemin qu’Allah soit loué ! Rien ne peut l’empêcher de parvenir aux hommes par la grâce d’Allah ! L’opposition contre les autorités et contre la société est à l’origine des événements récents. Des marginaux se sont tournés vers des gens douteux et se sont imprégnés de mauvaises pensées. Ils pensaient qu’ils étaient sur la vérité et qu’ils agissaient au nom du djihad, au nom de la morale (ordonner le bien et interdire le mal), sans se douter qu’ils commettaient, en réalité, des crimes ignobles.

 

Le vrai jihad s’incarne justement dans la lutte contre ce genre de dissidence, comme l’a fait le Prince des croyants ‘Alî ibn Abî Tâlib (t) et les Compagnons. Ces derniers n’ont fait que se soumettre aux ordres du Messager (r). C’est lui en effet qui a commandé de combattre les kharijites et de mater leur rébellion, lui, l’auteur des paroles : « Où que vous les trouviez, tuez-les. »[3] « Si je parviens à leur époque, je les détruirais comme le peuple de ‘Âd. »[4] Le djihad consiste donc à les réprimer et à protéger les musulmans contre leur mal. Nous vivons actuellement les conséquences de ces idées, car certains jeunes furent nourris par ce genre d’utopie. On leur a fait croire que leur société, avec leurs gouverneurs à leur tête, était mécréante. Ils pensaient que les musulmans actuels avaient défiguré l’Islam.  Ces conceptions erronées les ont bercés d’illusion. Ils manquaient certes de maturité ; le meilleurs des hommes montre d’ailleurs que : « Ils sont jeune et simples d’esprit. »[5] Ils se sont ancré ces idées dans la tête après avoir subi un lavage de cerveau et avoir mis de côté la vraie science. Ils ont ainsi tourné le dos à leurs savants avant de se faire endoctriner. Il serait très difficile actuellement de les convaincre du contraire.

 

L’union des musulmans contribue au triomphe de la religion

 

Nous vivons donc les conséquences de la désobéissance et de l’opposition aux autorités, alors qu’Allah (Y) nous ordonne de nous unir. Il (I) nous révèle en effet : [Accrochez-vous tous ensemble à la corde d’Allah et ne vous divisez point. Souvenez-vous des bienfaits qu’Allah vous a prodigués lorsqu’Il a réuni vos cœurs, alors que vous étiez des ennemis ; par Sa faveur, vous êtes devenus des frères. Vous étiez auparavant aux bords de l’Enfer, mais Il vous en a sauvé. C’est ainsi qu’Allah vous montre Ses Signes, ainsi serez-vous guidés].[6]

 

S’unir autour de la vérité et s’entraider dans le bien et la piété constitue le moyen de faire triompher l’Islam et de déjouer les plans de ses détracteurs. Cela n’est possible que si les musulmans sont unis, et pour s’unir, il faut obéir aux autorités. C’est pourquoi, le Prophète insista sur l’importance, lorsqu’un litige divise les rangs, de se soumettre aux ordres des différents gouverneurs. Un jour, il fit à ses Compagnons un sermon émouvant qui fit couler des larmes et qui bouleversa les cœurs. Puis, ses auditeurs lui demandèrent : « Messager d’Allah, nous avons l’impression que ce discours tient lieu de testament, que peux-tu donc nous recommander ?

  • Je vous recommande de craindre Allah et d’obéir à votre émir, quand bien même il serait un esclave. Celui qui vivra parmi vous assistera à de nombreuses divergences. Accrochez-vous donc à ma tradition et à celle des nobles khalifes bien-guidés après moi. Tenez-la bien et prenez-la fermement par les molaires. Et méfiez-vous des choses nouvelles, car toute nouveauté est une innovation et toute innovation est égarement. »[7]

 

Le Prophète (r) ordonne ici de se conformer à deux choses en cas de litiges :

Premièrement : l’obéissance aux autorités musulmanes sans fomenter de rébellion.

Deuxièmement : s’accrocher à la sunna du Messager (r) en s’éloignant des idées qui s’infiltrent de temps à autre au sein des musulmans.

 

Nous avons entre les mains la sunna au sujet de laquelle le Prophète (r) a dit : « Je vous ai laissé une voie aussi limpide le jour que la nuit. Personne ne peut la manquer excepté les perdus. »[8] L’extrémisme est une entrave à l’union autour du pouvoir en place et la divergence et une entrave au devoir de se référer à la Tradition prophétique, sans se tourner vers l’opinion d’un tel ou d’un tel. La sunna est en effet immunisée contre l’erreur. Nous pouvons dire la même chose pour le Coran : [le faux ne peut lui venir ni par devant ni par derrière ; il est plutôt révélé par un Dieu Sage et Loué].[9] De plus, le Prophète (r) ne parle pas sous l’effet des passions : [Il ne parle point sous l’effet des passions Mais il est inspiré par la Révélation].[10]

 

Ainsi, le Coran et à la sunna sont un rempart aux troubles, et aux idées corrompues. Allah (Y) révèle : [Si vous avez le moindre litige, alors ramenez-le à Allah et au Messager, si vraiment vous croyez en Allah et au Jour du Jugement dernier ; cela vaut mieux et aura de meilleures conséquences pour vous].[11] Pour éviter de sombrer dans ce genre d’idées, il aurait fallu que ces gens-là reviennent vers leurs savants pour les questions qui leur semblaient confuses ; ils auraient dû revenir également au Coran et à la sunna. Au lieu de cela, ils se sont laissés séduire par des pensées corrompues qu’ils prirent pour argent comptant. Ils cherchaient conseils auprès d’individus de mauvaise foi au lieu de se tourner vers ceux qui méritent la confiance. Vous pouvez voir et entendre quel en le résultat aujourd’hui. Rien ne peut être accompli ni changé sans la Volonté d’Allah !

 

Nous ne sommes pas étonnés que ce genre de choses puisse arriver dans les pays non-musulmans ; que la jeunesse de ces contrées s’insurge contre leurs États. Les infidèles en effet n’adhèrent pas à la vraie la religion. Ils n’ont pas la chance de s’appuyer sur le Livre d’Allah et la Tradition de Son Messager, contrairement aux musulmans. Ces derniers ont l’opportunité de revenir à leurs textes scripturaires et à leurs références religieuses qui ne vont pas manquer de les orienter vers le bien et vers les bons choix.

Allah (U) révèle : [Quand leur vient une nouvelle qui est soit rassurante soit alarmante, ils la répandent. S’ils avaient ramené la chose au Messager et aux responsables de l’autorité parmi eux, les personnes compétentes auraient su comment la gérer. Si ce n’était la Faveur d’Allah à votre égard et Sa Miséricorde, vous auriez suivi Satan excepté un petit nombre d’entre vous].[12]

 

Il incombe donc de revenir aux savants et aux responsables de l’autorité temporelle (les gouverneurs) pour les questions politiques et l’autorité spirituelle (les savants) pour les questions religieuses. Ceux-là sont à même de résoudre les problèmes rencontrés, par la Volonté d’Allah. [S’ils avaient ramené la chose au Messager et aux responsables de l’autorité parmi eux] : ramener la chose au Messager (r) consiste après sa mort à la ramener à sa Tradition, comme l’explique le hadîth précédent : « Accrochez-vous donc à ma tradition et à celle des nobles khalifes bien-guidés après moi. »

 

Ainsi, si ces fameux jeunes – qu’Allah les guide et qu’Il les ramène sur la vérité – s’étaient contentés de revenir aux savants, au Coran et à la sunna, ils ne se seraient pas égarés dans des sentiers tortueux. Les orientations des savants, conformément aux recommandations des textes, les auraient mis à l’abri.

 

À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

[1] Rapporté par el Bukhârî (n° 3611) et Muslim (n° 1066), selon ‘Alî (t).

[2] Rapporté par el Bukhârî (n° 3344) et Muslim (n° 1064), selon Abû Sa’îd (t).

[3] Rapporté par el Bukhârî (n° 3611) et Muslim (n° 1066), selon ‘Alî.

[4] Rapporté par el Bukhârî (n° 3344) et Muslim (n° 1064), selon Abû Sa’îd.

[5] Extrait du hadîth d’Alî dont nous avons évoqué précédemment les références.

[6] La famille d’Imrân ; 103

[7] Rapporté par Abû Dâwûd (n° 4607), ibn Mâja (n° 42-44), e-Tirmidhî (n° 2676), et Ahmed (4/126-127), selon el ‘Irbâdh ibn Sâriya (t).

[8] Rapporté par ibn Mâja (n° 43) et Ahmed (4/126).

[9] Les Verset détaillés ; 42

[10] Les étoiles ; 3-4

[11] Les femmes ; 59

[12] Les femmes ; 83

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8 juillet 2017 6 08 /07 /juillet /2017 14:53

 

Le sang du musulman est plus cher que tout l’or du monde

 

Ses derniers temps, les mouvements de déstabilisation pullulent dans les rangs de la Nation, à tel point que le musulman n’a plus de valeur ; on ne respecte plus son sang ni son honneur ni ses biens.

Sheïkh D. Su’ûd Shuraïm.

• Seuls des monstres peuvent attaquer par surprise des agents de la paix en pleine prière dans la mosquée ; ces criminels ne craignent pas Dieu et ont peu de considération pour le sacré.

Sheïkh D. ‘Abd el Muhsin el Qâsim.

 

Le Prophète (r) qui est rempli de compassion et de miséricorde envers ses partisans nous informe que la vie d’un musulman vaut plus cher que tout l’or du monde : « Auprès d’Allah, le meurtre d’un musulman est pire que la perte de toute la terre et ses richesses. »[1]

 

En outre, la victime aura son mot à dire juste sous le Trône du Tout-Puissant. Ibn ‘Abbâs fut interrogé sur le cas d’un meurtrier repenti, croyant, pieux, et revenu sur le droit chemin. « Comment peut-il se repentir, répondit-il, alors que j’ai entendu de la bouche de votre Prophète (r[relatant les plaintes de la victime] : « Seigneur, demande-lui pourquoi il m’a tué ? » [Le Prophète reprenant la parole (r): « Allah le rapproche alors du Trône. » Puis, il récita : [Quand on tue délibérément un croyant, on encourt l’enfer éternel de la Géhenne, le courroux et la malédiction d’Allah qui réserve pour ce crime un châtiment terrible].[2] »[3]

 

Selon Abû Huraïra (t), le Messager d’Allah (r) a dit : « Si tous les habitants du ciel et de la terre se rendaient complice du meurtre d’un seul croyant, Allah les jetterait tous en Enfer. »[4]

 

Selon Abû Dardâ, le Messager d’Allah (r) a dit : « Le Jour de la résurrection, la victime d’un meurtre se tiendra agenouillée au milieu du passage dans l’attente de son meurtrier ; quand il viendra, elle s’écriera : « Seigneur, voici celui qui m’a tué !

  • Pourquoi l’as-tu tué, demandera alors le Seigneur au meurtrier ?
  • J’ai agi sous les ordres d’un tel ! »

Le meurtrier et son commanditaire seront associés dans le châtiment. »[5]

 

À suivre…

                     

Par : Karim Zentici

http://mizab.over-blog.com/

 

 

[1] Rapporté par Tirmidhî (n° 1395), Nasâî (n° 3987), et ibn Mâjah (n° 2619) ; il a été authentifié par el Albânî – qu’Allah le reçoive dans Sa Miséricorde –.

[2] Les femmes ; 93

[3] Hadîth authentique rapporté par Nasâî (n° 4010).

[4] Hadîth authentique rapporté par Tirmidhî (n° 1398).

[5] Hadîth jugé bon ; il est rapporté par ibn Abî Shaïba (5/434) et Tabarânî dans majma’ e-zawâid (7/300) ; Tabarânî (10/10407) et d’autres spécialistes rapportent un énoncé de ce genre qu’ils font remonter à ibn Mas’ûd.

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