L’échec de Darwin et de ses émules
(Partie 2)
Annexe

« Si l’on pouvait montrer qu’un organisme complexe existe, sans être l’aboutissement d’un succession de nombreuses et infimes modifications, ma théorie s’effondrerait totalement. » Darwin. C'est maintenant chose faites grâce à l’ADN.
La théorie de l’évolution de Darwin, qui à la base n’était, comme son nom l’indique, qu’une théorie, fait encore office de nos jours de véritable bible que peu remettent en question sans s’attirer les foudres des âmes bien pensantes environnantes.
Emettre des doutes sur cette théorie, c’est un peu comme si on avouait appartenir à quelque secte de mauvaise réputation. Pourtant, le fondement même de la science, et là je parle de la véritable essence de la science, c’est l’observation objective des faits. Et pour cela, il est important de ne jamais préjuger de la vérité, mais envisager toutes les solutions possibles. Pour entamer une démarche scientifique, il faut avoir l’esprit ouvert.[1] Pour avancer en science, il faut déconstruire les dogmes. Souvent, paralysés par des théories construites a priori, et même en disposant des nouveaux outils qui permettraient de s'en libérer, nous avons intellectuellement du mal à sauter le pas.[2]
Être un scientifique n'est pas nécessairement un avantage lorsqu'on traite d'un sujet aussi large que l'évolution, qui recouvre plusieurs disciplines scientifiques et fait appel à des questions philosophiques.
Or, lorsqu'on analyse les soi-disant «preuves» avancées par les darwinistes à l'appui de leur doctrine avec la rigueur logique dont le Prof. Johnson fait montre tout au long de son enquête qu’il a consacrée sur le sujet, on se rend compte que celles-ci se réduisent à peu de choses, pour ne pas dire à rien du tout. Car aucune d'entre elles « ne fournit de raison convaincante pour croire que la sélection naturelle puisse produire de nouvelles espèces, de nouveaux organes et autres changements majeurs, ni même des changements mineurs permanents » (p. 41).
Le tour de passe-passe des évolutionnistes consiste alors à jouer sur le concept «élastique» d'évolution, en glissant subrepticement de la micro-évolution à la macro-évolution.[3]
« le sujet de discorde n'est pas de savoir si la micro-évolution existe vraiment, mais si elle prouve la macro-évolution, c'est-à-dire si elle peut nous apprendre quelque chose d'important sur les processus responsables de la création des oiseaux, des insectes et des arbres, bref, sur l'origine des espèces. Gould lui-même a écrit que les premières étapes vers la macro-évolution (la spéciation) demandent beaucoup plus que l'accumulation des micro-mutations » (pp. 96-97).
Les documents fossiles, loin de confirmer l'hypothèse de l'évolution, indiquent plutôt l'apparition soudaine et la stabilité des espèces, c'est-à-dire le contraire de ce que prédisait la théorie darwinienne. Quant aux découvertes relativement récentes de la biologie moléculaire, elles ont seulement révélé « que les molécules elles-mêmes sont des machineries complexes qui demandent la coopération de nombreuses parties complexes pour accomplir leur fonction » (p. 140). Or chaque nouvelle découverte d'un niveau de complexité supplémentaire ne fait qu'aggraver les « difficultés à expliquer comment des structures vivantes ont pu évoluer par mutation et sélection » {ibid.).
Le Prof. Johnson rappelle que Karl Popper avait déjà remarqué que le darwinisme n'est pas une théorie scientifique, puisqu'il ne répond pas au célèbre critère poppérien de la réfutabilité (c'est-à-dire de la mise à l'épreuve par l'expérience) et que « la sélection naturelle est une explication fourre-tout qui peut rendre compte de tout, et donc qui n'explique rien » (p. 33). De fait, si l'on examine de près, à la lumière des règles de Popper, L'origine des espèces de Darwin, que celui-ci décrivait lui-même comme « un long argument unique », on s'aperçoit que ledit argument « était surtout que la thèse des ancêtres communs était tellement séduisante d'un point de vue logique qu'il était inutile de l'éprouver empiriquement par des tests susceptibles de la mettre en défaut. Parce que Darwin ne proposa pas de tests expérimentaux risqués, sa science est partie sur de mauvaises bases. [...] Le concept darwinien central, qui fut appelé plus tard le "fait de l'évolution", à savoir la descendance avec modification, était donc protégé d'emblée, de toute mise à l'épreuve empirique » (p. 204).
Au terme de sa longue et minutieuse enquête, notre auteur peut alors prononcer son verdict : n'en déplaise à ses multiples sectateurs, le darwinisme n'est pas une science, mais bien, comme le marxisme et le freudisme, une pseudo-science, c'est-à-dire une croyance, une foi, une religion même, avec ses dogmes, ses prêtres, ses évangélisateurs ; ou, plus exactement, c'est une pseudo-religion, puisque c'est une religion sans Dieu, une religion athée, disons même que c'est la religion par excellence de l'athéisme contemporain, car c'est la religion du matérialisme ou du naturalisme scientifique, lequel « assume que tout le règne naturel est un système clos de causes et d'effets matériels qui ne peuvent pas être influencés de "l'extérieur", c'est-à-dire, dans le sens originel du terme, par une réalité transcendante » (p. 161).
Le darwinisme a « ses propres objectifs éthiques, et son propre plan de salut par l'ingénierie sociale et génétique » (p. 206). Et l'A. de citer, en guise d'illustration, les propos tenus en 1959 par un des plus célèbres néo-darwiniens du xxe siècle, Julian Huxley (lui-même petit-fils d'un darwinien non moins illustre, Thomas Huxley), lors du congrès de Chicago célébrant le centenaire de la parution de L'origine des espèces : « Dans le schéma de pensée évolutionniste, il n'y a plus de besoin, et il n'y a plus de place, pour le surnaturel. La terre n'a pas été créée, elle a évolué. De même pour les animaux et les plantes qui la peuplent, y compris nous les humains, esprits et âmes aussi bien que cerveaux et corps. Il en va de même pour la religion... Finalement, la vision évolutionniste nous permet de discerner, même incomplètement, les grandes lignes de la nouvelle religion qui, nous pouvons en être sûrs, apparaîtra pour servir les besoins de la nouvelle ère » (cité, p. 206).
En fin de compte, la lecture du livre de Philip E. Johnson renforce l'impression que le conflit intellectuel et spirituel majeur du xxie siècle sera bien celui entre la religion « ancienne » (pour parler comme Huxley) et la nouvelle foi qu'est l'évolutionnisme.[4]
[3] Plus généralement, au-delà de la notion d'espèce, il est surtout impossible d'identifier ce qui relève de la micro-évolution par rapport à ce qui relève de la macro-évolution.
Quelle est la différence entre ces deux notions ?
La micro-évolution comprend l'ensemble des mécanismes aboutissant à l'apparition de nouvelles variétés ou races au sein d'une espèce donnée ou de l'ensemble des individus physiologiquement interféconds.
La macro-évolution comprend l'ensemble des mécanismes hypothétiques aboutissant à l'apparition de nouvelles espèces vraies, c'est-à-dire biologiques, au-delà de la barrière reproductive et des différents plans d'organisation. Elle conduit aux divers familles, ordres, etc.
https://www.alterinfo.net/Darwin-le-Dogme-prend-l-eau-L-HOMME-C-EST-QUOI-AU-JUSTE_a42230.html